
En Conseil des Ministres le 10 janvier 2025, le Ministre de l’Agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural, Antoine Lekpa Gbégbéni a fait une communication relative au Programme de modernisation de l’agriculture (ProMAT). Pour matérialiser ce programme, le ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural a organisé le 4 mars 2025, avec ses partenaires, à Lomé, un atelier dédié à la validation du document du programme de modernisation de l’agriculture (ProMAT).
En effet, dans le cadre de la transformation structurelle de l’agriculture, le Programme de modernisation de l’agriculture vient accroître les performances et relever les nouveaux défis du secteur de l’agriculture, notamment la prise en compte des changements climatiques et le besoin de compétitivité des produits locaux.
Spécifiquement, il sera question de transformer durablement le secteur agricole pour une plus forte contribution à la croissance économique du pays, à la création d’emplois et à l’inclusion sociale.
A Lomé, l’atelier de validation du document de ce nouveau Programme a ressemblé le personnel du Ministère de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural, les représentants des ministères partenaires, le patronat, les partenaires techniques et financiers (FAO, PAM, GIZ), la société civile, et la coordination togolaise des organisations paysannes (CTOP).
Par ailleurs, la rencontre a permis de présenter le document provisoire du nouveau programme aux différentes parties prenantes, de recueillir les contributions des participants en vue de l’amélioration du document pour sa validation.
Le ProMAT, est un programme décennal qui sera mis en œuvre sur la période 2025-2034 et sera financé par le gouvernement togolais avec l’appui des partenaires techniques et financier ainsi que le secteur privé.
Pour rappel, le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, qui avait présidé le Conseil des Ministre, a instruit le gouvernement de « veiller à maintenir le dialogue direct avec les producteurs agricoles pour une compréhension partagée des objectifs, et de privilégier une approche multisectorielle visant des résultats mesurables et un impact concret ».