Politique

Révision constitutionnelle : Les opposants abandonnent les manifestations de rues pour se lancer dans la campagne électorale

Des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ont appelé à une manifestation les 12 et 13 avril 2024 contre la loi portant réforme constitutionnelle adoptée le lundi 25 mars 2024 par les députés à l’Assemblée nationale. Au premier jour de cette manifestation, le bilan est mitigé. Mais consciente que les débats politiques se mènent au Parlement ou autres endroits appropriés et non dans les rues, l’opposition togolaise s’est lancée dans la campagne électorale ce samedi 13 avril en abandonnant les manifestations de rues qui n’ont même pas drainé de monde

La campagne électorale pour les élections législatives et régionales du 29 avril 2024 a effectivement démarré ce samedi 13 avril sur toute l’étendue du territoire national pour prendre fin le 27 avril prochain.

Conscients certainement de la faible mobilisation et de l’échec au premier jour de la manifestation interdite même par le gouvernement, la classe politique de l’opposition s’est finalement lancée dans la campagne pour plutôt mener des débats autour de la Constitution au Parlement et non dans les rues.

Ce samedi, sur l’itinéraire de la manifestation, pas un seul militant de l’opposition n’est visible ni un responsable de parti politique.

Au cours des deux jours de manifestations, les forces de sécurité, conformément à leur mission régalienne, ont pris les dispositions « pour prévenir tout trouble à l’ordre public ». Mais au-delà, les populations appelées pour descendre dans les rues de Lomé ont brillé par leur absence. Preuve qu’elles ont compris quelque chose pour ne plus se faire manipuler. Sur le terrain, « les FDS  mènent leur mission avec professionnalisme et sérieux », a fait remarquer un riverain de là où devrait commencer ma marche. Aujourd’hui, c’est un véritable échec pour les organisateurs qui rêvaient autre chose que les maigres populations mobilisées. À l’occasion, les autorités en charge de la sécurité ont appelé les responsables des partis politiques  qui invitent à des manifestations jugées d’ « illégales » de se ressaisir. Pour les autorités, « l’État ne doit plus tolérer qu’en raison d’intérêts politiques, on perturbe la vie des concitoyens surtout connaissant le contexte sécuritaire de notre sous-région ».

Par ailleurs, le gouvernement a appelé les populations à vaquer librement à leurs activités.

 

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