Politique

Elections régionales et législatives : des inquiétudes sur la motivation des opposants de s’opposer à la tenue des scrutins

En 2024, il est annoncé la tenue au plus tard fin du premier trimestre, des élections législatives et régionales, au Togo. Dans une lettre en date du mardi 23 janvier, sept formations politiques de l’opposition s’érigent contre la tenue de ces deux scrutins. Pour les responsables de ces formations politiques, il est impératif de s’opposer à toute tentative du régime de forcer la tenue solitaire des prochaines élections.

Dans leur lettre, ces formations politiques de l’opposition réclament de manière pressante l’instauration d’un dialogue inclusif impliquant les acteurs de la vie socio-politique afin de discuter des consultations à venir, condition sine qua non pour des élections considérées comme libres, fiables et transparentes.

Parmi les signataires de cet appel, on retrouve les Forces démocratiques de la république (FDR), la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), et le Togo Autrement.

Cependant, il est à souligner que le régime n’a jamais organisé unilatéralement les élections au Togo.

La preuve est la création d’un Cadre permanent de concertation (CPC) qui regroupe les partis de la majorité et de l’opposition, permettant ainsi la participation au dialogue de tous les acteurs.

Écoute et consensus du chef de l’État

L’examen du projet de loi modifiant la loi portant code électoral ainsi que le projet de loi organique modifiant la loi organique fixant le nombre de députés à l’Assemblée nationale, les conditions d’éligibilité, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants est une émanation des acteurs du cadre permanent de concertation (CPC).

Tout simplement, le Togo a adapté sa législation  à l’évolution démographique ainsi qu’aux contraintes géographiques en vue de parvenir à des solutions concertées pour l’organisation apaisée des élections législatives et régionales. Il est le fruit du consensus et d’écoute du président Faure Gnassingbé envers tous les acteurs politiques de ce pays.

« L’objectif principal est d’adapter notre législation à l’évolution démographique ainsi qu’aux contraintes géographiques en vue de parvenir à des solutions concertées pour l’organisation apaisée des élections législatives et régionales », a fait savoir la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan, lors du vote de la loi le mardi dernier.

Saisissant l’occasion, Mme Tségan a rendu un « hommage au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pour la dynamique constante impulsée aux réformes institutionnelles visant la consolidation de notre démocratie ».

Pour sa part, le Colonel Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, a promis que « Le gouvernement mettra tout en œuvre pour un bon usage de ces instruments juridiques pour l’organisation des élections apaisées, justes, équitables, inclusives et transparentes».

Cet appel lancé le mardi dernier suscite des interrogations sur la motivation de ces leaders.

Pour des observateurs avisés de la scène politique togolaise, ces leaders craignent certainement de perdre les élections futures en raison de la conscience qu’ils n’ont peut-être pas un soutien électoral solide.

 

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