
Au Togo, la première réunion du Comité technique de concertation Etat-Secteur privé s’est tenue la semaine dernière à Lomé. Présidés par le ministre de l’économie et des finances, Georges Essowoè Barcola, les travaux de la rencontre ont porté sur les défis économiques actuels et les réformes nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires.
La réunion a permis aux membres du gouvernement et aux principaux acteurs du secteur privé d’échanger sur les mesures à prendre pour renforcer la compétitivité des entreprises, attirer davantage d’investissements et favoriser la création d’emplois. Plusieurs sujets ont été abordés parmi lesquels, la reprise du dialogue fiscal, la révision du cadre réglementaire et la simplification des procédures administratives.
« Au-delà des apports en termes d’investissement, de création d’emplois et de recettes fiscales, c’est surtout le rôle du secteur privé comme moteur d’innovation et force de propositions que nous devons saluer. Les réformes engagées visent à rendre l’environnement des affaires plus attractif pour les entreprises, tout en favorisant une meilleure collaboration entre le public et le privé », a indiqué le ministre Georges Essowoè Barcola.
« En 2024, le secteur privé a représenté 76,8% du PIB national contre 77,1% un an plus tôt. De même, l’emploi privé s’établit sur les cinq dernières années à près de 98% des emplois du pays », a-t-il ajouté.
Prenant la parole, le représentant du secteur privé, Yva Badohoun, a formulé plusieurs recommandations visant à améliorer le climat des affaires. Des propositions qui portent notamment sur la clarification du régime fiscal des logiciels importés, la révision de certaines taxes et la simplification des procédures douanières.
Par ailleurs, à l’issue des échanges, le gouvernement s’est de nouveau engagé à poursuivre les réformes pour améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer le partenariat avec le secteur privé. Les annonces faites lors de cette rencontre incluent la relance du dialogue fiscal avec le secteur privé, la mise en place d’un cadre de concertation renforcé et l’organisation prochaine d’une journée d’échanges entre l’administration publique, les entreprises et les syndicats. Une émission radio, « Entreprendre et réussir », sera également lancée pour accompagner les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans leur développement.
« Le secteur public et le secteur privé doivent se retrouver dorénavant pour un dialogue fiscal avant le processus budgétaire. L’État et le gouvernement sont disposés à entamer ce dialogue afin qu’il y ait moins de difficultés lors de l’adoption du budget 2026 », a conclu le ministre.




