Société

Togo : l’ONG Floraison a échangé avec ses membres sur l’agroécologie et un nouveau projet

L’ONG Floraison en partenariat avec la branche togolaise du Réseau africain pour le droit à l’alimentation (RAPDA-Togo) a rencontré ses membres le samedi 07 octobre 2023 à Lomé pour échanger sur l’agroécologie et sur le nouveau  projet qui sera mis en œuvre bientôt.

Ce nouveau projet qui va durer 12 mois est intitulé « Importance et valeur du rôle de la femme dans les systèmes alimentaires pour des modes de production et consommation saines et durables au Togo ».

En ce qui concerne l’agroécologie, Achille Nyanutsè, Président du RAPDA-Togo, a expliqué que c’est une étude holistique qui embrasse beaucoup de thématiques. Pour lui, l’objectif principal de l’agroécologie est de « reformer la résilience du système agricole ». « Donc il y a des pratiques à faire, des études à réaliser et des politiques à accompagner à ce système pour que cela puisse être viable et fiable pour le monde agricole et pour la population en particulier ». M. Nyanutsè a fait savoir que quand on prend l’agroécologie, elle évolue sur un certain nombre de principes dont la diversité, la synergie, la procréation, le partage de connaissance et la gouvernance responsable. Bref, a-t-il précisé, il y a plusieurs enjeux par rapport à l’agroécologie, mais « j’ai juste donné quelques-uns pour que nous puissions nous informer par rapport à ces approches et voir comment nous pouvons valoriser les femmes au cœur de cette thématique de l’agroécologie pour que nous puissions y gagner pour le développement ».

Coloration entre l’agroécologie et le nouveau projet en vue

D’après Achille Nyanutsè, la coloration entre l’agroécologie et le projet qui sera bientôt mis en œuvre est que l’agroécologie a pour principe également, la culture et la tradition alimentaire. « Si nous pensons au système alimentaire, nous pensons à l’alimentation. Nous pensons à la commercialisation et nous pensons à la transformation des produits. Maintenant, une pratique agroécologique a trait aux droits fonciers, aux droits à l’alimentation qui est en quelque sort basé sur la disponibilité, l’accessibilité, l’adéquation et la durabilité. Et si nous parlons de la durabilité, nous rentrons déjà au cœur des objectifs du temps ou des objectifs du développement. Et là, l’agroécologie joue un grand rôle au niveau des 17 ODD, ce qui fait que le projet que nous sommes en train de mettre en œuvre, parle du système alimentaire et l’agroalimentaire parle de la diversité et de la durabilité du système », a indiqué le président du RAPDA-Togo.

Pour sa part, Mme Claire Quenum, Coordonnatrice de l’ONG Floraison et Experte en droits économiques, sociaux et culturels, a estimé qu’ils ont élaboré ce projet à cause du rôle de la femme dans le système alimentaire puisqu’au Togo, ils constatent que « les femmes ont un rôle important dans l’alimentation à partir de la production jusqu’aux services, dans les maisons et dans la rues. Donc les femmes productrices agricoles, les femmes transformatrices, consommatrices, les commerçantes font un gros travail dans l’alimentation. Donc nous avons pensé qu’il a besoin de s’instruire de leurs informations et de s’instruire de leurs difficultés pour pouvoir arranger le processus et avoir une bonne alimentation ».

Plusieurs activités sont inscrites dans le cadre de ce projet. En ce qui concerne les productrices, elles seront instruites dans le domaine de la production. Les commerçantes seront instruites pour pouvoir convoyer leurs produits dans de bonnes conditions. S’agissant des transformatrices, elles seront instruites afin de pouvoir transformer leurs produits avec des produits homologués. Par rapport aux femmes qui transforment les produits en aliments, elles doivent être instruites pour pouvoir développer ce système alimentaire. Les femmes qui sont dans la nutrition, la production doivent avoir des produits acceptés par le service de nutrition pour que l’aliment soit dans de bonnes conditions.

Des attentes de Mme Claire Quenum

« Nos attentes c’est que la nourriture soit bien produite au Togo, que la nourriture soit bien transformée au Togo et il faudrait que les femmes qui sont dans la production n’aient pas trop de soucis à cause des forces de l’ordre et de service de contrôle. Il faudrait que les femmes qui vendent au bord des routes puissent être mieux traités et quand elles sont mieux traitées, pour que le consommateur puisse atteindre une bonne alimentation. Il y a aussi le consommateur qui doit avoir de bonne information pour qu’il soit bien traité, consomme bien et que les aliments soient dans de bonnes conditions », a souhaité Mme Quenum.

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