Au Togo, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile joue sa mission régalienne qui est de protéger les habitants et leurs biens. Chaque jour, les routes sont bondées de personnes qui vaquent à leurs occupations. Comment faire pour leur permettre de rentrer à la maison saines et sauves, sans qu’aucun malheur ne leur arrive sur les voies, c’est une responsabilité que les pouvoirs publics assument avec détermination.
Conscient que certains citoyens perdent leur vie sur les routes, le gouvernement à travers le ministère en charge de la Sécurité et de la protection civile a mis en place plusieurs initiatives et fait plusieurs campagnes de sensibilisation pour réduire convenablement le nombre d’accidents sur la route. Ces actions promeuvent le bon sens chez les citoyens en les encourageant à éviter les comportements dangereux au volant ou au guidon.
Une sécurité routière renforcée
Au cours du premier semestre 2023, selon les informations du ministère en charge de la Sécurité et de la protection civile, ce sont « 3 262 accidents de la route qui sont survenus. Il y a eu 282 morts pour 4 611 blessés, ce qui pointe le taux de mortalité routière à 3,48 pour 100 000 habitants. Des semestres plus tôt, ce nombre était plus élevé : 3 689 accidents au deuxième semestre de 2022 et 3 818 au premier semestre de la même année ».
Dans ces rapports, le ministère révèle que les principales causes des accidents sont « le défaut de maîtrise de la conduite, le refus de priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse, les dépassements défectueux, les stationnements sans signalisation ».
Mesures mises en œuvres
Pour réduite les accidents de circulation, de nombreuses mesures ont été prises par l’autorité. Elles sont entre autres : verbalisations, programmes éducatifs pour les élèves, sanctions, fourrières, sensibilisations, tests d’alcoolémie, contrôle-surprise, etc.
De janvier à juin 2023, le ministère affirme que « 12 275 usagers ont été verbalisés à l’issue des contrôles routiers pour des infractions au code de la route que sont le défaut de permis de conduire, l’utilisation du téléphone au volant, la circulation à un ou sans phare, le défaut de feu de gabarit… ».
Mieux encore, les verbalisations ont conduit à la mise en fourrière de « plus de 4 600 véhicules dont des camions, bus et cars, tricycles ».
Nécessité de conduire en état de sobriété
La sécurité du conducteur en dépend. Le test d’alcoolémie a été initié à cette fin. Introduite en 2019, la mesure réduit les accidents liés à l’alcool. Sur la période susmentionnée, « 6 086 tests ont été effectués par les agents de la sécurité routière ». Sur ce nombre, « 658 d’entre eux ont été positifs, les usagers concernés ont été punis et empêchés de reprendre la route dans leur état d’ébriété ».
Au-delà de ces moyens qui produisent des résultats, l’exécutif sensibilise beaucoup les transporteurs, conducteurs, usagers, élèves, bref tous ceux qui empruntent la route.
