Préoccupé par le bien-être et surtout la santé de la population, le gouvernement a mis en place officiellement, le 05 septembre 2011, l’Institut national d’assurance maladie (INAM). Mais depuis le 1er mars 2012, grâce au partenariat entre l’INAM et les prestataires de soins, les formations sanitaires et pharmacies prennent en charge sans interruption les populations bénéficiaires de l’assurance maladie, leur permettant ainsi d’avoir un meilleur accès aux soins de santé de qualité. Malheureusement, depuis quelques mois, selon les informations, « il est observé une réticence de la part de certains centres de soins et pharmacies à servir les assurés INAM », alors que l’Institut n’est pas en cessation de paiement. «Une situation regrettable occasionnée par le retard de paiement des factures de soins dû à des changements de méthodes dans la gestion de règlement des prestataires de soins conventionnés », renseigne-t-on au niveau de l’Institut.
En effet, depuis son opérationnalisation en 2012, l’Institut national d’assurance maladie fidèle à ses valeurs de solidarité et de respect d’engagement, a toujours veillé pour que les assurés se soignent sans souci. Il a toujours manifesté sa volonté en respectant ses engagements vis-à-vis de ses prestataires tout comme les bénéficiaires que sont les assurés.
Alors que l’INAM n’est pas en cessation de paiement, depuis quelques mois, certains centres de soins et pharmacies sont réticents à servir les assurés.
A ce jour, d’après les informations reçues auprès de l’INAM, il n’est pas en cessation de paiement, il continue de payer ses prestataires de soins. « C’est un retard de paiement qui a occasionné cette situation de refus de servir les assurés : depuis janvier 2023, il a payé aux prestataires de soins un montant total de 4 079 378 570 FCFA dont 1 624 424 762 FCFA pour le compte des factures des années antérieures », a-t-il témoigné.
Il a affirmé qu’il « continue de payer les factures de soins, ces derniers jours le rythme des paiements est accéléré ».
Par ailleurs, les informations reçues soulignent que la situation de retard de paiement des factures n’est pas due à « un manque de trésorerie ».
« Plusieurs partenaires nous font toujours confiance et continuent de servir les assurés INAM. Seuls certains centres de soins et pharmacies ont suspendu le service aux assurés. Nombreux sont les pharmacies et centres de soins qui font toujours confiance à l’INAM et continuent de servir les assurés. L’INAM comprend et partage les préoccupations des assurés et des prestataires de soins face », a fait savoir le même responsable de l’Inam.
Tout en déplorant les désagréments que cela a causé aux assurés et prestataires, l’INAM a tenu « à rassurer ses partenaires et bénéficiaires que les dispositions diligentes sont prises pour un retour à la normale ».
Cependant, l’Institut s’est engagé « à éviter à l’avenir de pareille situation ».
Depuis sa mise en place, l’INAM est toujours soucieux de la satisfaction de ses assurés et veille à la qualité de ses services.
Profitant de l’occasion, il s’est excusé auprès de ses clients et les remercie pour la bonne compréhension.
L’institut national d’assurance maladie compte par ailleurs, « sur l’engagement de tous les prestataires de soins à servir les assurés ».
