Santé

Les Maladies cardiaques : un fléau mondial

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires (MCV) restent la principale cause de mortalité à l’échelle mondiale, avec environ 20 millions de décès chaque année. Ces pathologies incluent principalement les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), responsables de plus de 85 % des décès. Les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire en sont les plus affectées, en raison de l’urbanisation rapide, des inégalités d’accès aux soins et de l’adoption de modes de vie à risque.

Parmi les facteurs contributifs, on retrouve des habitudes alimentaires riches en sel, sucre et graisses saturées, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et le manque d’activité physique. Ces comportements entraînent des affections comme l’hypertension, le diabète et l’obésité, qui augmentent considérablement les risques de maladies cardiovasculaires. En outre, le vieillissement de la population mondiale expose un plus grand nombre de personnes à ces pathologies chroniques.

Face à ce défi mondial, plusieurs solutions sont proposées. La prévention primaire, qui consiste à adopter une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière et réduire les consommations nocives, est un levier essentiel. Le dépistage précoce de facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle et le cholestérol pourrait permettre une intervention rapide et efficace. Par ailleurs, des politiques publiques, comme la taxation des produits néfastes pour la santé (notamment les boissons sucrées), ainsi que l’amélioration de l’accès aux soins, sont indispensables pour réduire les inégalités.

L’OMS, à travers son Plan d’action mondial, vise une réduction de 25 % des décès prématurés liés aux maladies non transmissibles, dont les MCV, d’ici 2025. Une approche multisectorielle impliquant les gouvernements, les organisations de santé et les populations est nécessaire pour inverser la tendance et limiter l’impact de ce fléau. La sensibilisation et l’éducation des populations restent des outils clés pour encourager des modes de vie plus sains et améliorer les systèmes de santé.

AMO KOUGNIGBAN

 

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