Santé

Togo : la chimioprévention beaucoup utilisée pour lutter contre le paludisme

Au Togo, la lutte contre le paludisme demeure une priorité nationale. Le Togo maintient sa veille et optimise ses efforts pour réduire la prévalence de cette maladie. Les actions, dont la chimio-prévention en l’occurrence, protègent la santé de sa population.

En 2022, le pays comptait environ 2,5 millions de cas de paludisme, dont plus d’un tiers chez les enfants. En réponse, des campagnes de chimio-prévention contre le paludisme sont régulièrement organisées. Lancées en juillet 2023, elles sauvent des vies.

De quoi s’agit-il ?

La chimioprévention est une stratégie sanitaire qui consiste à administrer des médicaments antipaludiques à des populations à risque élevé dans les zones où la maladie est endémique.

C’est une intervention qui vise à prévenir ou alors à réduire considérablement le risque d’infection par le parasite du paludisme chez les personnes exposées, en particulier les enfants et les femmes enceintes dont la santé est souvent fragile.

Les médicaments antipaludiques utilisés dans la chimio-prévention sont généralement des combinaisons d’artémisinine ou d’autres antipaludiques à action prolongée.

Ils sont administrés de manière préventive à des intervalles réguliers pendant une période spécifique, généralement pendant la saison des pluies où les moustiques sont fréquents.

C’est une pratique qui a démontré son efficacité dans plusieurs études, elle est recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une stratégie efficace pour réduire la prévalence du paludisme, les décès et les complications associées à la maladie.

Nouvelle campagne au Togo

Celle-ci couvrira la région des Plateaux qui compte plus de 1,6 million d’habitants, selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitant (RGPH-5) qui chiffre le nombre total d’habitants sur le territoire à 8,09 millions.

Cette région a été choisie, comme garanti par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), après des campagnes menées dans les zones septentrionales du pays. Les agents ont commencé dans la région des Savanes, puis ils sont allés dans la Centrale, et ensuite dans la région de la Kara.

Ladite campagne concerne les enfants de 3 à 59 mois qui sont identifiés et traités systématiquement, en leur donnant un médicament qui reste dans le sang pendant un mois, pour empêcher que l’enfant ait le paludisme.

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