Au Togo, la construction de marchés modernes est l’une des initiatives du pays dans son vaste processus de création de richesse, de promotion de produits locaux et d’amélioration des conditions de vie des habitants. La joie gagne les cœurs un peu partout.
Des marchés sont conçus pour offrir un espace commercial sûr, propre et bien organisé. Ils sont en phase avec les besoins des vendeurs et des acheteurs. Ce sont des infrastructures qui contribuent au développement économique local.
À Kpélé, vive maintenant le commerce
Un nouveau marché moderne a été provisoirement réceptionné en février 2024 dans la commune de Kpélé 2. Les travaux ont été réalisés dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (Psmico).
Financés par l’État et pilotés par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), ils coûtent globalement 1,5 milliard de francs CFA.
L’ouvrage marchand est composé des hangars de type cantonal, des magasins de stockage, des abris pour les bétails et les volailles, des ouvrages connexes comme un forage photovoltaïque, un dépotoir pour maintenir l’espace propre et salubre.
Le gouvernement indique que la construction de ce marché est née de l’ambition d’améliorer les conditions de travail des commerçants, de faciliter le flux commercial et plus encore de limiter le risque des accidents souvent provoqués par la fragilité des hangars de fortune.
Le Psmico fait des heureux partout
En novembre 2023, toujours grâce au Psmico, des marchés avaient été réceptionnés dans les localités Afagnan et Glidji. Le projet accompagne le processus de mise en place et de gestion des infrastructures socio-collectives pour satisfaire les besoins des communautés à la base.
Ses réalisations sont marquantes. On estime que sur la période 2011-2021, le Psmico a permis de construire et de réhabiliter 550 salles de classe ainsi que 465 hangars de marché, sans oublier 113 forages construits au profit des populations.
Aussi, 204 infrastructures d’assainissement ont vu le jour en son nom. Il a facilité la création de plusieurs maisons de jeunes, fait élaborer 732 plans d’action villageois. Le financement engagé sur la période est de 21,4 milliards de francs CFA.