Les députés ont adopté dans la nuit du lundi 25 mars 2024, la loi portant révision constitutionnelle. Avec l’adoption de cette nouvelle constitution, non seulement le Togo est passé du régime présidentiel au régime parlementaire, mais il est entré dans la Vème République. Déposée le 28 mars sur le bureau du gouvernement pour promulgation, la loi a été renvoyée à l’Assemblée nationale par le Président de la République pour une deuxième lecture.
Pour adopter la loi qui aura l’adhésion de toutes les couches socio-professionnelles, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré ce mercredi 03 avril, à Lomé, le bureau de l’Assemblée nationale.
« Le Président de la République, attentif à l’intérêt manifesté par les populations à l’endroit de cette importante réforme, et dans un esprit d’ouverture et de dialogue constructif, a encouragé les députés à rester à l’écoute de tous les acteurs concernés, en vue de tenir compte de toutes les contributions tendant à enrichir notre Constitution », peut-on lire dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Selon les informations, de cette audience, il ressort que dans un esprit d’ouverture et de dialogue, le dirigeant togolais a renvoyé l’Assemblée nationale vers la base. En d’autres termes, dans sa démarche, le Parlement va consulter les différentes couches socioprofessionnelles telles que les chefs traditionnels, les leaders religieux, les leaders d’opinions,…Une preuve que le chef de l’État « encourage l’inclusion de toutes les voix dans la Réforme constitutionnelle ».
En réponse à la demande du Président de la République, le Bureau de l’Assemblée nationale a souhaité disposer de quelques jours pour engager de « larges consultations avec toutes les parties prenantes de la vie nationale ».
