De grandes manœuvres sont faites au Togo pour avoir un environnement sain. Un mouvement national appelé « opération de salubrité » permet au pays d’être actif dans la lutte pour la salubrité. Des campagnes de sensibilisation, des actions collectives de nettoyage, tout le monde se mobilise pour un cadre de vie propre et durable.
L’opération de salubrité est financée par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) dans le but de rendre les villes du Togo propres.
En octobre 2020, les autorités indiquaient que dans le Grand Lomé, l’initiative touche chaque troisième samedi du mois, plus de 9 000 personnes dans 256 quartiers des 13 communes des préfectures d’Agoè Nyivé et Golfe.
Des chiffres impressionnants
L’opération de salubrité a été suspendue avec l’apparition de la maladie à coronavirus qui a engendré une rupture des contacts humains et le rassemblement de personnes.
Avant la Covid-19, plusieurs milliers de Togolais participaient à l’action. À l’échelle nationale, depuis la reprise de l’opération après la crise sanitaire, plus de 22 000 personnes y prennent part. Seulement en 2019, 747 quartiers ont été assainis dans 39 villes du Togo avec plus de 21 500 personnes mobilisées à chaque opération.
L’opération de salubrité, encore appelée Samedi propre, relève du Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-Zu) qui est piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb).
Les réalisations jusqu’à 2021
Depuis le lancement de Samedi propre jusqu’à 2021, il y a eu 82 opérations. Le nombre de dépotoirs enlevés est de 2 268 dont 162 dépotoirs en 2021 uniquement.
La distance de rues entretenues est de 2 735 km et le nombre de places publiques entretenues est de 2 315. L’Anadeb indique que 2 086 km de distance de caniveaux ont été curés.
Aussi, 2 654 sensibilisations sur les bonnes pratiques ont été faites. Le nombre de berges de rivières aménagées sur la durée est de 249. En réalité, 21 669 personnes ont été mobilisées autour des activités en 2021, dont 13 590 femmes.
