Une nouvelle étape franchie dans le processus électoral en cours au Togo. L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a remis ce 15 novembre 2023, à la Commission élection nationale indépendante (CENI), le contenu du travail de ses Experts. En se référant au contenu du rapport, l’OIF a estimé que « le fichier électoral togolais est suffisamment fiable pour connaître la tenue prochaine des élections régionales et législatives ».
La CENI s’est engagée pour l’organisation des élections transparentes, démocratiques et équitables au Togo. Pour ce faire, sur sa demande et à travers une lettre du ministère de l’administration territoriale, l’OIF a été sollicitée pour l’audit du fichier externe. Ainsi, du 20 au 27 octobre dernier, trois Experts de l’Organisation internationale de la francophonie, notamment, un informaticien, un juriste et un statisticien démographe, ont fait ce travail d’audit.
Dans le cahier de charge, leur travail était de déterminer la conformité du fichier électoral togolais aux normes nationales et aux standards internationaux.
C’est l’Ambassadeur Désiré Nyaruhirira, Conseiller Spécial de la Secrétaire de la Francophonie qui a remis le document au Président de la CENI, Dago Yabré, après publication du contenu du travail. C’était en présence des médias.
Dans son rapport, l’OIF a révélé que « 53,80 % de femmes sont inscrites contre 46, 18 % pour les hommes ». Raison pour laquelle l’OIF a estimé que le Togo s’illustre comme un exemple d’inclusion et de participation politique des femmes.
Au nom des Experts, Désiré Nyaruhirira a qualifié le fichier électoral de « suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans les conditions de confiance ».
Par ailleurs, même si aucune date n’est encore fixée pour la tenue des prochaines élections régionales et législatives, la CENI est toujours à pied d’œuvre pour une parfaite organisation de ces scrutins. Beaucoup de travaux font en amont ont facilité le travail aux Experts de l’OIF qui, dans le rapport remis à la CENI, font savoir que, le fichier audité n’avait pas de doublons.
