Le Togo nourrit de grandes ambitions en matière de production animale, dans le cadre de ses objectifs de développement agricole et économique. Chaque année, des efforts sont réalisés par les pouvoirs publics pour tirer les producteurs vers le haut.
Le pays vise à accroître la productivité de son secteur de l’élevage en adoptant des procédés modernes et durables qui comprennent l’amélioration des races animales, l’introduction des techniques d’élevage innovantes, la promotion de bonnes pratiques de gestion.
Renforcement de la chaîne de valeur
Depuis quelques années maintenant, les pouvoirs publics renforcent la chaîne de valeur de l’élevage en améliorant les infrastructures de production, de transformation et de commercialisation. Cela comprend la construction des abattoirs et des centres de collecte et de transformation, le développement de réseaux de distribution efficaces.
Le pays encourage l’élevage durable qui puisse prendre en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques. En ce qui concerne la sécurité des animaux, une veille constante est faite pour lutter contre toute sorte de maladie.
60 millions de têtes envisagées
Pour l’année 2024, les autorités attendent du secteur qu’il participe davantage au développement des communautés. Les prévisions faites par le ministère en charge de l’Élevage sont telles que la production animale devrait passer à 16,5 millions de têtes sur un volume national total attendu à 59,9 millions de têtes.
Cela stimulera la croissance économique, car l’élevage représente une source importante de revenus pour de nombreuses communautés rurales. Il réduit la pauvreté et crée des emplois dans les zones en question.
Une année 2023 riche en animaux
Le gouvernement indique que seulement dans la région des Plateaux, il y a eu plus de 15,3 millions de têtes sur un total national de 45,4 millions en 2023.
Les volailles ont été beaucoup produites. Dans les Plateaux, leur nombre a été de 12,15 millions, ce qui fait trois fois le nombre de volailles produites dans la région maritime.
Dans les Savanes et la Centrale, ce sont respectivement réunies 8,2 millions et 5,5 millions de volailles qui ont été produites.
