Politique

Nouvelle Constitution : La succession de Faure Gnassingbé au sommet de l’État, une évidence

Depuis le lundi 06 mai 2024, le Togo a entamé une nouvelle ère de son histoire politique avec la promulgation de la Constitution révisée, marquant le passage du régime présidentiel à un régime parlementaire qui symbolise l’engagement renouvelé du pays envers une gouvernance démocratique et réactive.

Au Togo, la loi révisant la Constitution adoptée à l’Assemblée nationale par les députés après une seconde délibération le 19 avril 2024 a été promulguée le 6 mai 2024 par le chef de l’État, Faure Essozimna GNASSINGBE.

Selon les juristes, avec la mise en place des nouvelles institutions sous la Cinquième République, les Togolais auront « bientôt l’occasion de connaître le successeur » de l’actuel chef de l’État, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, qui sera le premier Président de la République sous ce nouveau régime. « Cela marquera un autre jalon historique dans notre marche vers une gouvernance plus inclusive et démocratique », s’est réjoui un acteur politique.

Faure Gnassingbé, acteur de sa propre succession

En clair, avec la 5ème République, la succession du chef de l’Etat à la tête du Togo ne devrait plus tarder. Selon les informations, il sera bientôt connu par les Togolais. Cette initiative est à saluer. C’est aussi un grand pas à mettre à l’actif de Faure Essozimna Gnassingbé, parce que pendant des décennies, les autres acteurs politiques qui scandaient alternance n’ont pas obtenu ce résultat historique

Il faut rappeler qu’avec la nouvelle Constitution, le président de la République sera désormais élu pour un mandat de 04 ans renouvelable une fois par les Députés réunis en Congrès.

Pour sa part, le gouvernement sera composé du président du Conseil, des ministres d’État, des ministres, des ministres délégués et des secrétaires d’État qui, ensemble, forment le conseil des ministres.

Il est à noter que les résultats provisoires des élections législatives du 29 avril dernier donnent le parti au pouvoir, l’Union pour la république (UNIR) grand favori avec une large victoire sur l’opposition en remportant 108 sièges sur les 113 mis en jeu à l’Assemblée nationale. Ainsi, avec cette majorité absolue, si la Cour Constitutionnelle confirme ces résultats proclamés par la CENI, le chef de la majorité parlementaire sera de facto le président du Conseil, selon la Nouvelle Constitution.

En clair, le parti Union pour la République (UNIR), majoritaire à l’issue de ce scrutin législatif, transmettra par écrit au bureau de l’Assemblée nationale, le nom du président du Conseil pressenti.

Dans la foulée, le président de l’Assemblée nationale prendra acte de cette désignation et informera sans délai la plénière. Du coup, le président du Conseil sera élu pour un mandat de six (06) ans.

La période transitoire et non-rétroactivité de la loi

« La transition vers un régime parlementaire est une phase de transformation où nous devons tous contribuer activement à remodeler nos institutions pour qu’elles soient à la hauteur des aspirations de notre peuple. Il est important de noter que cette loi n’est pas rétroactive. Les élections récemment tenues sont pleinement valides, et les élus prendront fonction et exerceront conformément à la nouvelle Constitution », a clarifié le même acteur politique.

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