
Le Togo est officiellement entré dans une nouvelle ère constitutionnelle depuis le 03 mai 2025 en passant de la IVème République à la Vème avec l’effectivité du régime Parlementaire. Ainsi, de nombreux débats et prises de position d’acteurs politiques et de la société civile liés à cette nouvelle donne politique et aux prochaines élections municipales, la libre expression des opinions et des points de vue demeure primordiale, dans le respect des lois et règlement en vigueur.
Malheureusement, a déploré Mipamb NAHM-TCHOUGLI, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la législation et l’Ambassadeur Calixte Batossie MADJOULBA, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile il a été relevé que certains de leurs concitoyens se servent des réseaux sociaux pour propager, « soit délibérément, soit par ignorance, des informations dénuées de tout fondement et susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public ».
Aussi, ils ont rappelé à l’attention de tous que « le relai d’informations via les médias traditionnels ou par le truchement des réseaux sociaux reste soumis au respect de la déontologie et de l’éthique en matière d’information et de communication, et, généralement, à un devoir de responsabilité et de vérification des contenus partagés ».
Pour eux, « la diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et les dérives notées dans l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit à l’information menacent la quiétude des populations et constituent des atteintes à la paix sociale, à la cohésion nationale ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité du pays ».
Par ailleurs, au Togo, ces infractions sont prévues et punies par le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité en République Togolaise.
« Leurs auteurs et complices s’exposent donc aux rigueurs de la loi, de même que les usagers des réseaux sociaux et autres espaces d’expression publique qui viendraient à manquer de faire preuve de parcimonie, de responsabilité et de vérification de toute information avant sa redistribution », ont rappelé les deux Ministres.
Ils restent convaincus que la promotion d’un environnement médiatique et numérique sûr pour tous demeure un élément fondamental pour la protection des libertés individuelles et publiques et pour le renforcement de la démocratie dans notre pays.
« Aussi vous convions-nous à plus de responsabilité dans vos différentes actions de diffusion et de redistribution », Mipamb NAHM-TCHOUGLI, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la législation et l’Ambassadeur Calixte Batossie MADJOULBA, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile
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