
Plus de 6500 volailles infectées dans trois fermes au Togo. C’est ce qui ressort de l’arrêté N001 du ministère des ressources halieutiques, animales et de la règlementation de la transhumance en date du 20 Mars 2025 après les résultats des analyses du Laboratoire central vétérinaire de Lomé des échantillons prélevées dans ces trois fermes situées à l’intérieur du pays.
Dans le détail, il s’agit de la ferme d’élevage moderne « Ets SOUPURE » située à Adjengré dans la préfecture de Sotouboua, région Centrale. Les volailles de cette ferme, d’un effectif total de 2928 têtes de poules pondeuses de race Leghom et ISA Brown, sont déclarées « infectées au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 ».
La seconde ferme d’élevage semi moderne est située à Anyron-Kopé dans la préfecture de Vo, région Maritime. D’un effectif total de 3439 têtes de poules pondeuses, elles sont déclarées « infectées au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 ».
La troisième ferme de volailles d’élevage traditionnel sise à Koulomdè dans la préfecture de Tchaoudjo, dans la région centrale, d’un effectif total de 165 têtes de Poulets de chair et poules locales, sont déclarées « infectées au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 ».
Des mesures prises par le gouvernement
Face à cette situation de déclaration d’infection dans ces élevages avicoles, le gouvernement a pris certaines mesures.
Il s’agit de l’ « abattage et la destruction de toutes les volailles présentes dans les foyers (fermes) et dans les zones d’infection (3 km de rayon autour des fermes), ainsi que leurs produits dérivés et leurs matériels d’élevage suivis de désinfection » ; « l’interdiction de mouvement de volailles, de leurs produits dérivés, du matériel d’élevage et des aliments pour volailles dans les cantons d’Adjengré (préfecture de Sotouboua), d’Anyron-Kopé (préfecture de Vo) et de Komah (préfecture de Tchaoudjo) » ; la fermeture des marchés de volailles et de provenderies dans les cantons d’Adjengré, d’Anyron-Kopé et de Komah pour une durée d’un mois, à compter de la date de signature du présent arrêté ».
Par ailleurs, dans l’arrêté, le ministère a rassuré qu’une « indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur » au Togo.




