
Les femmes occupent une place de choix dans le développement socio-économique d’un pays. Former une femme en entreprenariat, c’est assurer des meilleures conditions de vie dans les ménages. Consciente de cette réalité, l’ONG l’Association pour le développement en milieu rural (ADMIR) a initié une formation en faveur des femmes de la préfecture de Vo en général et en particulier celles des cantons de Momé, Dzrékpo, Dagbati, Koutimé et Vogan, en fabrication de savons. La première étape de la formation s’est déroulée le dimanche 16 février 2025, en faveur de 11 femmes, à Momé-Wodjépé, au siège de l’ONG, dans le canton de Momé (Commune Vo3). Elle vise à outiller les participantes avec des compétences pratiques dans la fabrication de savon, une activité porteuse qui peut non seulement générer des revenus, mais aussi renforcer leur autonomie économique et financière.

L’ambition des responsables de l’ONG ADMIR à travers leur projet, c’est d’améliorer durablement les conditions de vie des femmes de la préfecture de Vo en leur permettant d’acquérir des compétences techniques et entrepreneuriales dans la fabrication de savons.
Spécifiquement, il est question de renforcer les compétences techniques des bénéficiaires (11 femmes : ndlr) dans la fabrication de savons liquide et solide de type « Kpévidi » ; promouvoir l’entrepreneuriat féminin en sensibilisant les participantes aux bases de l’entrepreneuriat afin de les préparer à gérer leurs propres activités génératrices de revenus ; stimuler l’autonomisation économique en aidant les femmes à initier et développer des micro-entreprises pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Modules de formation
Au cours de la formation, les femmes ont été formées sur plusieurs modules. En savon liquide, il s’agissait notamment de l’apprentissage des ingrédients nécessaires et de leurs dosages ; les méthodes de fabrication avec un accent particulier sur la qualité et la sécurité.
En ce qui concerne le conditionnement et le stockage, pour le savon solide de type « Kpévidi », elles ont été outillées sur les techniques de fabrication artisanale et équipement requis ; l’utilisation des ressources locales pour réduire les coûts ; les approches pour garantir la durabilité et l’efficacité des produits.
Selon le formateur, Namtiébe Kombaté, les femmes ont été dévouées et attentives à la formation. « Elles ont participé activement à la formation à travers leurs questions, la manière dont elles cherchaient à comprendre chaque étape du début jusqu’à la fin de la formation. Elles s’intéressent à manipuler les outils. C’est un bon signe qu’elles soient dévouées », a-t-il témoigné.
Marie Aholou, participante à la formation a exprimé sa satisfaction et a remercié les responsables de l’ONG ADMIR et le formateur surtout qu’elles cherchaient cette occasion depuis. « Ce que nous avons appris nous le mettrons en pratique. Je suis certaine grâce à cette formation, nos que conditions de vie vont changer quand nous allons commencer par fabriquer les savons », a promis Mme Aholou.

Dr Kokouvi Soedji, Président du Conseil d’Administration de l’ONG ADMIR a promis qu’il y aura un suivi régulier, un suivi technique et un également un appui financier pour ces femmes. Il a exhorté les femmes à mettre en pratique ce qu’elles ont appris et non de les mettre sous leurs oreillettes. « Il y aura un suivi et un appui. Que ce soit financier ou matériel. Déjà, dans deux semaines, il y aura un suivi technique pour revisiter toutes ces femmes, pour voir, si ce qu’on les a appris, a été mis en pratique. Allez étudier leur milieu et voir l’appui technique, financier et matériel qu’on doit leur apporter. Nous avons déjà programmé la deuxième phase de cette formation qui est une formation en entrepreneuriat agricole. Nous sommes en train de discuter avec certains partenaires qui vont nous aider », a déclaré le PCA de l’ONG ADMIR.
Résultats attendus
A l’issue de cette formation, onze (11) femmes auront acquis les compétences nécessaires à la fabrication de savon, avec une compréhension des techniques adaptées ; le développement entrepreneurial. A ce sujet, les participantes seront initiées aux notions clés de gestion, de marketing et de commercialisation, leur permettant de lancer leurs activités de manière structurée. Comme résultat attendu toujours, le renforcement communautaire. Sur ce point, les femmes formées contribueront à dynamiser l’économie locale en proposant des produits accessibles et de qualité.
Perspectives et suivi
L’ONG ADMIR accompagnera les participantes dans la mise en œuvre de leurs activités, notamment par la création de plans d’action individuels pour chaque participante ; le suivi post-formation afin d’évaluer les progrès réalisés et de résoudre les éventuels défis ; la facilitation de l’accès aux marchés pour la vente des produits fabriqués.




