Au Togo, c’est une filière qui connait un développement significatif ces dernières années, en réponse à la demande croissante de produits avicoles dans le pays et dans la sous-région. Les acteurs du secteur connaissent donc un mieux-être.
Le Togo voit une augmentation de la production de volailles, notamment des poulets de chair et des poules pondeuses. Les éleveurs adoptent davantage des pratiques d’élevage modernes et des techniques de gestion efficaces pour accroître la productivité et répondre à la demande croissante de viande de volaille et d’œufs.
Le gouvernement les aide
À travers des investissements déterminants pour l’industrie avicole, y compris la construction des fermes avicoles commerciales, des abattoirs modernes et des usines de transformation de la volaille. Ces infrastructures contribuent à renforcer la capacité de production et à améliorer la qualité des produits avicoles.
Un soutien est offert aux petits éleveurs à travers des programmes mis en place qui incluent la fourniture de formations techniques, l’accès à des intrants de qualité tels que les aliments pour animaux et les médicaments vétérinaires, les incitations financières pour encourager l’investissement dans l’élevage avicole.
Un nouveau projet
En mars 2024, le leader Faure Gnassingbé a lancé à Avétonou, dans la préfecture d’Agou, le projet de développement de la filière avicole intégrée au Togo.
L’initiative s’explique par l’ambition nationale de transformer de façon structurelle l’économie du pays et de garantir une sécurité alimentaire à travers le développement des pôles de transformation agricole, notamment dans la filière avicole, la filière du maïs et du soja.
1 000 emplois attendus
Le projet susmentionné va donner de la force à l’agriculture contractuelle avec les organisations des producteurs. Il accroitra la fourniture de poulets locaux de qualité à prix accessible sur le marché et augmentera les revenus des éleveurs.
Mais encore, les prévisions faites font état de l’aménagement et de l’exploitation de 100 000 hectares par partenaire pour optimiser la production agricole. Plus de 1 000 emplois sont attendus pour les femmes et les jeunes.
La filière avicole d’Avétonou qui couvre un bloc de plusieurs centaines d’hectares devrait faciliter l’avènement avec une unité de fabrication d’aliments de volaille d’une capacité de 450 tonnes par jour, 7 fermes d’élevage d’une capacité de 50 000 000 de poulets par an en phase 1. Cette capacité devrait monter à 100 000 000 de poulets par an dans la phase 2. Le projet est financé à 30 milliards.