Les revenus provenant de l’extraction des ressources naturelles sont en hausse. Ils jouent un rôle important dans le développement socioéconomique. Ces dernières années, leur gestion efficace permet de maximiser leurs avantages pour la population.
Le secteur extractif a représenté 1,4 % du Produit intérieur brut (PIB) du Togo en 2021. En 2020, il représentait 1,5 % du PIB, l’évolution est là.
Le rapport 2021 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE Togo) indique que les revenus liés à l’extraction ont atteint 19,84 milliards de francs en 2021.
Cet argent rapporté dans les caisses de l’État est synonyme d’une progression de 13 % lorsqu’on le compare à la somme de l’année précédente avec 17,53 milliards de francs CFA.
L’exploitation minière se développe
Les presque 20 milliards ont été obtenus auprès des sociétés d’exploitation minière à grande échelle à hauteur de 16,88 milliards de francs. En 2020, elles avaient fait drainer 14,68 milliards. Sur les deux années, on a une évolution de 15 %.
En ce qui concerne les exploitations de nappes souterraines, elles ont permis d’engranger 1,19 milliard de francs CFA. Le rapport souligne aussi que les exploitants de matériaux de construction ont rapporté à l’État 880 millions de francs, contre 1,17 milliard l’année d’avant.
Environ 900 millions de francs CFA ont été tirés vers les caisses de l’État par les exploitants des mines à petite échelle.
Le phosphate, la locomotive
C’est l’une des matières les plus présentes au Togo. Et il est exploité à bon escient. Les revenus du secteur extractif sont généralement tirés de la production de phosphate qui demeure le principal produit d’exportation du secteur.
En 2021, le phosphate fait à lui seul 60,29 milliards de francs CFA de revenus en 2021, ce qui représente 63 % des exportations de produits extractifs du Togo. Il est suivi du clinker avec 32,53 milliards de francs CFA et du calcaire brut qui a rapporté 2,41 milliards de francs.
Ces revenus extractifs contribuent au développement du Togo parce qu’ils sont utilisés pour l’investissement dans les infrastructures et dans d’autres secteurs comme l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information. Ils permettent de créer des emplois et de stimuler l’activité économique, sans oublier l’amélioration des services publics.