Société

Fake news : « Leurs auteurs et complices s’exposent donc aux rigueurs de la loi », rappellent les ministres NAHM-TCHOUGLI et MADJOULBA

L’actualité socio-politique au Togo est marquée ces derniers temps par le processus de révision constitutionnelle en cours et celui des élections législatives et régionales initialement prévues au 20 avril mais reportées le 03 avril dernier. Même si au Togo, la libre expression des opinions et des points de vue demeure primordiale, elle doit s’exercer dans le respect des lois et règlement en vigueur dans le pays. Malheureusement, en cette période un peu cruciale et très sensible, certains citoyens s’adonnent à la diffusion sur les réseaux sociaux, de fausses informations susceptibles de « provoquer des troubles à l’ordre public », selon Mipamb NAHM-TCHOUGLI, Garde des sceaux, Ministre de la justice et de la législation et l’Ambassadeur Calixte Batossie MADJOULBA, Ministre de la sécurité et de la protection civile.

Dans un communiqué en date de ce dimanche 07 avril 2024 et signé conjointement par les deux Ministres, il a été relevé que certains de leurs concitoyens se servent des réseaux sociaux pour propager, « soit délibérément, soit par ignorance, des informations dénuées de tout fondement et susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public ».

Dans leur communiqué, les deux membres du gouvernement ont rappelé à l’attention de « tous que le relai d’informations via les médias traditionnels ou par le truchement des réseaux sociaux reste soumis au respect de la déontologie et de l’éthique en matière d’information et de communication, et, généralement, à un devoir de responsabilité et de vérification des contenus partagés ».

La diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et les dérives notées dans l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit à l’information menacent la quiétude des populations et constituent des atteintes à la paix sociale, à la cohésion nationale ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité du pays.

Au Togo,  ces infractions sont prévues et punies par « le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité en République Togolaise ».

Par ailleurs, Mipamb NAHM-TCHOUGLI et Calixte Batossie MADJOULBA ont souligné que  tout comme leurs auteurs,  les complices s’exposent donc aux rigueurs de la loi, de même que les usagers des réseaux sociaux et autres espaces d’expression publique qui viendraient à manquer de faire preuve de parcimonie, de responsabilité et de vérification de toute information avant sa redistribution.

Selon les Ministres, au Togo, la promotion d’un environnement médiatique et numérique sûr pour tous demeure un élément fondamental pour la protection des libertés individuelles et publiques et pour le renforcement de la démocratie.

« Aussi vous convions-nous à plus de responsabilité dans vos différentes actions de diffusion et de redistribution », ont conclu les membres du Gouvernement.

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