Fidèle à ses habitudes, l’Ecole supérieure d’audit et de management (ESAM) au Togo ne forme pas que ses étudiants, elle les éduque également. Cette éducation passe souvent par des conférences sur des thématiques bien choisies et qui sont d’actualité. C’est le cas cette année où, à l’occasion de la rentrée universitaire 2023-2024, la direction de l’ESAM a organisé le jeudi 09 novembre 2023, dans ses locaux à Lomé, une conférence sur le thème « le défi sécuritaire en Afrique subsaharienne ». Une conférence animée par Prof. Koffi Ahadji-Nonou, ancien président de l’Université de Lomé.
Après la conférence de rentrée sur le thème « la comptabilité peut-elle contribuer à lutter contre le réchauffement climatique ? », le mardi 07 novembre, l’Ecole supérieure d’audit et de management (ESAM), a organisé le jeudi 09 novembre, la deuxième toujours dans le cadre de la rentrée universitaire 2023-2024, autour du thème « le défi sécuritaire en Afrique subsaharienne ».
Dans sa communication, le conférencier, Prof. Koffi Ahadji-Nonou, a, dans un premier temps, identifié des dangers, secundo, relevé les causes de l’impuissance des Etats à protéger leurs peuples et tertio, proposé des pistes de solutions.
« J’ai souligné les faiblesses de l’Etat africain, ces faiblesses qui nourrissent l’insécurité. J’ai également montré la présence et l’inefficacité des organisations régionales ou sous régionales sur le plan sécuritaire et les causes », a fait savoir le Professeur Titulaire de droit public et de sciences politiques et Agrégé des Facultés de Droit. Pour lui, ces causes notamment, sont liées « à la pluralité des organisations, ce qui crée les problèmes de coordination d’abord interne dans ces organisations du fait que les Etats membres ne sont pas toujours d’accord entre eux sur les décisions à prendre ». A l’occasion, le Président honoraire de l’Université de Lomé, Prof. Ahadji-Nonou a souligné que le défi sécuritaire en Afrique subsaharienne est également lié aux « problèmes de coordination entre les organisations elles-mêmes ».
De son côté, le Directeur général de de l’ESAM, Roger Mifétou, a justifié le choix de la thématique d’actualité qui vise à édifier étudiants afin de comprendre ce qui se passe et avoir des outils nécessaires pour pouvoir réfléchir sur la question.
Pour M. Mifétou, à l’ESAM, ils ne font pas que de la formation aux étudiants, « mais aussi de l’éducation, donc il faut les éduquer ». « C’est tout naturellement que ce thème s’impose parce que depuis un an, les choses se sont accélérées sur nos territoires et donc comment faire et comment comprendre ce qui se passe. Rien ne sert d’avoir de la connaissance, c’est la parfaite connaissance des choses qui nous rend libre », a justifié le DG de l’ESAM.
