« Innovation et digitalisation dans l’enseignement supérieur privé au Togo », c’est sur ce thème que l’École Supérieure des Affaires (ESA) a lancé mardi 31 octobre 2023, la première édition de sa rentrée solennelle 2023-2024, à travers une cérémonie ponctuée de plusieurs conférences.
Pour Dr Charles Birregah, Fondateur de l’École Supérieure des Affaires (ESA), « L’accent est mis sur la digitalisation qui est l’avenir de l’enseignement et de tous les métiers. À l’ESA, nous avons pris de l’avance en étant le premier à digitaliser nos processus avec les cours en ligne. Aujourd’hui nous avons plus de 2000 étudiants de part le monde qui suivent les cours en ligne. Nous allons mettre l’accent cette année sur la recherche afin que les entreprises puissent en profiter. Nous voulons vraiment une immersion des entreprises par nos étudiants ce qui va leur permettre d’être utiles et d’être embauchés par les entreprises ».
L’évolution de l’environnement estudiantin avec des mutations profondes dans l’enseignement supérieur privé pousse l’ESA à plus de créativité et de défis à relever.
« Avec la digitalisation, dans quatre ans, nous aurons 200 000 étudiants donc nous espérons pouvoir apporter une solution à ce besoin à travers la digitalisation notamment en milieu rural. Car avec la digitalisation et la possibilité de payer les frais de scolarité avec les produits agricoles, ceux qui sont dans les milieux ruraux pourront aussi avoir accès à l’enseignement supérieur tout comme ceux des milieux urbains », a ajouté Dr Charles Birregah.
En terme de conférences lors de cette rentrée solennelle, on a entre autres « Importance de la digitalisation dans l’enseignement supérieur », une communication présentée par le Prof Michel Dossou, ancien conseiller technique au numérique et à la digitalisation du Bénin, Conseiller technique actuel aux technologies de l’information et de la communication du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi du Bénin.
« La digitalisation est très importante pour l’enseignement supérieur en général et pour l’enseignement supérieur privé en particulier. Ça permet de réduire les coûts, de prendre des décisions car si on digitalise, on a des données sur les étudiants, les enseignants et les cours. Avec l’avènement du COVID-19, la digitalisation a apporté une plus-value dans plusieurs domaines », a laissé entendre Michel Dossou.
Des sous-thèmes ont fait objet de communication à savoir, « Problématique de la recherche dans l’enseignement supérieur privé », présentée par le Professeur Tsotso Kouevi , Agrégée en Sciences de Gestion, Enseignant à l’Université de Lomé, et « Intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur : défis et enjeux », présentée par le Professeur Awokou Kokou, Enseignant-Chercheur à l’Université de Lomé.
Selon le Dr Charles Birregah, « pour cette année, le prix qualité CEDEAO qui nous a été décerné va donner une notoriété à l’ESA et permettre une bonne insertion professionnelle aux étudiants. Nous sommes en train d’améliorer tout ce que nous faisons à l’ESA pour qu’elle devienne le Havard de l’Afrique, l’un des établissements d’enseignement supérieur de référence en Afrique en terme de qualité et en terme de recherche ».
Cette rentrée solennelle a été aussi marquée par une cérémonie de remise d’attestation à une trentaine d’étudiants qui ont fait des stages pratiques à l’Université d’Abomey-Calavi (EPAC Bénin) en Génie civil, en Cyber Sécurité, en réseau télécom.
ESA offre les formations en Licence et Master professionnels dans plus de 33 filières dont 22 diplômes (10 Masters et 12 Licences) sont accrédités par le CAMES.
