Economie

Insertion des jeunes au Togo : le Paeij-SP ferme ses portes sur un bilan final séduisant

Au Togo, au cours des cinq dernières années, le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP) a répondu à la préoccupation de l’emploi des jeunes, à travers la promotion de l’entrepreneuriat notamment dans le secteur agricole. Il est arrivé à son terme, laissant des traces inoubliables dans le cœur des bénéficiaires et populations.

Dans son exécution, le projet a engendré des changements durables dans la vie des bénéficiaires et leurs communautés. Le Paeij-SP a deux composantes : le développement des compétences entrepreneuriales des jeunes dans les secteurs porteurs ; l’appui à la mise en place d’un dispositif inclusif de financement.

Des résultats convaincants

Des indicateurs d’effet collectés par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed) démontrent que le Paeij-SP a créé et multiplié les emplois, augmenté les superficies emblavées et les rendements. Il a amélioré les conditions de vie des ménages, des PME ainsi que l’accès aux crédits, etc.

Selon les informations, « les bénéficiaires ont augmenté leur rendement de 80 kg à l’hectare. La superficie moyenne emblavée a significativement augmenté de 2,27 hectares, de 2017 à 2022. La proportion des petits producteurs a diminué de 9,7 % entre 2017 et 2022 au profit des moyens producteurs, passant de 38,2 % en 2017 à 28,5 % en 2022. En 2017, 54,9 % des femmes qui n’exploitaient que de petites parcelles ont vu leur proportion augmenter de 2,2 % en 2022 ».

L’autonomisation physique de la femme caractérisée par la liberté de mouvement, la prise de décision, l’accès et le contrôle des ressources et bénéfices est aussi une autre preuve de l’impact positif du Paeij-SP.

Réduction de la pauvreté

Les mêmes informations font état de ce que « l’indice chez les bénéficiaires et les témoins est respectivement de 62,6 % et 67,7 %. Chez les ménages dirigés par les femmes, c’est 64,3 %. Quant aux ménages dirigés par les hommes, l’indice est de 63,2 % ».

S’agissant de la condition de vie chez les bénéficiaires et chez les témoins, « l’indice s’est amélioré respectivement de 27,7 % et de 10,8 % entre 2017 et 2022 ». Cofinancé par le gouvernement et la BAD, le projet a bénéficié d’un financement de 26 milliards de francs CFA.

Ces ressources ont servi à la formation de 1 420 jeunes et à l’accompagnement de 3 178 groupements. D’après les experts, « le Paeij-SP a réduit de façon significative la pauvreté et le chômage ».

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