Dans le cadre de la Journée internationale de la Jeune Fille célébrée le 11 octobre de chaque année, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a organisé des séances de sensibilisation dans certains établissements scolaires à Sokodé et à Tchamba dans la région centrale couplées d’octroi de prix à deux cent vingt 220 meilleures filles de toutes les classes du secondaire à l’exception des classes de fin de cycle. La cérémonie s’est déroulée en présence des acteurs de l’éducation de la région centrale et des partenaires techniques et financiers.
Dans de nombreux pays, surtout dans les pays en développement, à la différence des garçons, les filles sont encore victimes d’une multitude de discrimination, du fait de leur sexe et de leur âge. Les inégalités entre les filles et les garçons se ressentent, entre autres, dans la jouissance des droits juridiques, par exemple l’accès à la scolarisation et les formes d’éducation qu’ils reçoivent. Ces inégalités se présentent également en termes de violences basées sur le genre telles que le mariage des adolescentes.
Face à cette situation, des organisations non-gouvernementales se sont engagées dans une action concertée de plaidoyer pour les droits de la fille.
Partageant ces préoccupations, les Nations Unies ont adopté le 19 décembre 2011, la résolution instituant le 11 octobre comme Journée Internationale de la Fille.
Pour l’édition 2023, la commémoration est placée sous le thème international : « Investir dans les droits des filles : notre leadership et notre bien-être » ceci, afin d’inciter à l’édification d’un monde où chaque fille et chaque femme peuvent jouir pleinement de tous leurs droits.
S’inscrivant dans cet esprit et, tenant compte des enjeux nationaux, le Gouvernement togolais a choisi de mettre l’accent sur le droit à l’éducation, clef de tout développement, en optant de célébrer la journée sous le thème national : « Promouvoir l’excellence chez les filles, dans les filières porteuses, c’est développer leur résilience face aux défis dans un monde en constante évolution ».
Le choix de ce thème au plan national vise à exhorter davantage les jeunes, surtout les filles, non seulement à exceller mais aussi à embrasser les filières en lien avec le monde de travail actuel. A cet égard, il interpelle les différents acteurs, à investir dans l’éducation des filles pour leur permettre de développer leur plein potentiel pour les futurs emplois dans un monde en constantes mutations, sous l’influence de la science et de la technologie.
Pour marquer cette journée, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a organisé des séances de sensibilisations dans des établissements scolaires à Sokodé et à Tchamba dans la région centrale, couplées d’octroi de prix à deux cent vingt 220 meilleures filles de toutes les classes du secondaire à l’exception des classes de fin de cycle. Cinq (05) meilleures filles au BEPC 2023 de chacune des cinq préfectures de la région Centrale soit vingt-cinq (25) au total, ont reçu des prix d’excellence.
Cette cérémonie de remise de prix d’excellence aux meilleures filles s’est déroulée en présence des acteurs de l’éducation de la région centrale, de la représentante résidente de Plan International Togo madame Awa Faly Ba qui soutient ce programme du Gouvernement.
La Ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a saisi cette occasion pour rendre un hommage mérité au Chef de l’Etat togolais, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, pour le pragmatisme de sa vision de développement, conformément à laquelle l’action gouvernementale est conduite. Pour la Ministre de l’Action Sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, « le pragmatisme du Président de la République rassure chaque jour et permet d’entrevoir de bien meilleures perspectives pour les femmes et les filles togolaises, et pour la population dans son ensemble. »
Soulignons que le Gouvernement a dans cette dynamique pris des mesures incitatives et protectrices et, mis en œuvre dans une synergie d’actions, avec ses partenaires, des programmes et projets dans le but d’offrir à la fille les mêmes chances que le garçon de s’épanouir, de se former dans les filières de son choix et de développer son potentiel. Il s’agit de : la diversification des offres de formation professionnelle à travers la création de nouvelles filières et la multiplication des centres de formation sur l’ensemble du territoire ; la création des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) dans les régions ; la mise en œuvre du programme de l’excellence pour les femmes en Afrique ; le programme de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité de la fille togolaise ; le programme de lutte contre les mariages et les grossesses chez les adolescentes et le programme des bourses d’excellence dans le secteur de la formation spécialisée technique et professionnelle.
Aujourd’hui, sous l’effet conjugué de toutes ces actions, des progrès ont été réalisés. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, la représentation des filles dans les filières industrielles est passée de 5,3% en 2013-2014 à 10,41% au cours de l’année scolaire 2022-2023. Dans les filières agro-pastorales, ce taux est de 28,57%. Les sensibilisations se poursuivent dans toutes les régions du pays.
