Santé

Togo : D’importantes avancées réalisées dans la lutte contre le VIH/Sida

Au Togo, le Syndrome d’immunodéficience acquise (Sida), dernier stade de l’infection au Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui entraîne la mort par suite des maladies opportunistes engendrées, est l’une des maladies dangereuses qui sont farouchement combattues. Par des moyens aussi variés qu’efficaces, mettant ainsi les hommes, femmes et enfants à l’abri du danger.

En juillet 2023, le Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST) a présenté un rapport des différentes activités de riposte contre le VIH/Sida réalisées par le Togo.

Baisse du taux de prévalence

Dans ce rapport, au Togo, le taux de prévalence est passé à « 1,7% en 2022 ». Ce chiffre fait voir une diminution du taux de prévalence du VIH/Sida au cours de la dernière décennie. Pour être exact, sur la période allant de « 2010 à 2022, les nouvelles infections ont régressé de 65%. Et aussi, les décès liés au virus en question ont chuté de 64%, ce qui n’est pas rien », selon le rapport.

Le dépistage est beaucoup réalisé

Cette façon qui consiste à rechercher une maladie chez une personne en bonne santé apparente permet de mettre rapidement en marche des moyens (conseils, traitements, suivis psychologiques, etc.) pour assurer un meilleur bien-être physique à l’individu dépisté.

Au cours de l’année 2022, le rapport a révélé que « 57 000 personnes ont pu être dépistées grâce aux services de prévention. 18 000 000 de préservatifs ont été distribués à la population ciblée par la riposte nationale afin de leur permettre d’éviter de contracter le virus ».

Un traitement antirétroviral impactant

Le traitement antirétroviral (ARV) a la réputation d’empêcher le VIH de se multiplier dans le corps ; c’est une procédure qui permet au système immunitaire de récupérer, vaincre les infections et éviter le développement du Sida ou d’autres effets de l’infection au VIH.

Au Togo, en 2022, le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et qui bénéficient des antirétroviraux (ARV) est de « 86 679 ». C’est synonyme d’un taux de couverture thérapeutique de 81% avec un bon accès aux soins. Toujours selon ce rapport, « 75% des PVVIH sous traitement ont pu tester leur charge virale. Parmi elles 90% ont une charge virale supprimée ».

Par ailleurs, le rapport a précisé que la prise en charge de la « co-infection tuberculose/VIH est adéquate. On estime que près de 100% des tuberculeux dépistés ont été mis sous traitement, ce qui a permis de rendre stable le taux de décès autour de 15% durant les 05 dernières années ».

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