D’une importance capitale dans l’économie nationale, on ne peut pas parler de l’agriculture sans évoquer la très stratégique filière du coton. Les agriculteurs peuvent se réjouir, les nouvelles prévisions sont enthousiasmantes. Les promesses du gouvernement sont renouvelées pour la plupart, de quoi entrevoir une saison bénéfique pour tous les acteurs impliqués dans la chaîne de production et de commercialisation.
Le coton est beaucoup cultivé dans certaines régions du pays. Cela va sans dire qu’une partie essentielle de la population vit de cette activité agricole et de ce produit très prisé sur le marché. Développer le secteur devient alors une nécessité.
Optimisme autour de la production
Au cours de la campagne 2022-2023, il y a une baisse de 11% de la production, moins que la diminution de 25% l’année d’avant. À partir de maintenant, on ne devrait plus parler de réduction si on se fie à la faîtière des producteurs de coton.
La Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) prévoit un rebond majeur pour la campagne 2023-2024. L’ambition est de produire au moins 93 500 tonnes de coton-graine, ce qui équivaut à presque le double de la récolte de cette année qui fait 46 549 tonnes.
Un plan bien défini
Pour atteindre l’objectif fixé, la faîtière a déjà prévu de compter sur une superficie de 110 000 hectares, c’est une augmentation substantielle par rapport aux 66 017 hectares emblavés lors de la dernière campagne. L’idée est d’avoir un rendement moyen de 850 kg par hectare, un chiffre au-dessus du rendement de 705 kg par hectare obtenu cette année.
Ne doivent pas être oubliées les réelles opportunités de réussite qu’offrent les premières usines de transformation de la fibre en vêtements qui sont opérationnelles au sein de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Elles tourneront à plein régime à partir de 2024.
Les revenus nets des cotonculteurs
Ils sont généralement au beau fixe, bien qu’ils peuvent être augmentés pour plus d’impacts réjouissants sur les producteurs. Entre 2010 et 2020 par exemple, les revenus nets versés aux producteurs de coton sont passés de 3,5 à 16,2 milliards de francs CFA, ce qui fait de la filière cotonnière le premier pourvoyeur d’emploi rural au Togo.