Pour le gouvernement togolais, l’eau doit abonder sur l’étendue du territoire. Peu importe les difficultés qui pourraient se dresser sur le chemin des autorités, elles veulent pouvoir offrir à tous les ménages la possibilité de boire une eau saine à suffisance. Cela explique bien la mise en œuvre des programmes dans le secteur de l’eau et de l’hydraulique villageoise dans le pays.
Une des stratégies employées dans le pays par les gouvernants pour que l’eau potable ne manque pas dans les robinets ou les jarres des citoyens, est l’installation des infrastructures modernes et adaptées, en l’occurrence des châteaux d’eau.
Ce sont des constructions destinées à stocker l’eau potable. Les châteaux permettent de distribuer l’eau sous pression qui est conservée dans la réserve, de quoi satisfaire convenablement les clients ou les abonnés du service fournisseur.
De nouveaux châteaux dans le Grand Lomé
Dans le Grand-Lomé, ils sont au nombre de cinq (05) nouveaux châteaux d’eau qui vont être opérationnels. Les travaux de ces infrastructures, selon les informations, « réalisés dans le cadre de la deuxième phase du projet Adductions d’eau potable (AEP) sont à un niveau très avancé comme constaté en mai 2023 ».
Explicitement, une fois achevés, les ouvrages desserviront les quartiers tels que « Zossimé (200 m3), Alinka (100 m3), Logoté-Sagbado (1300 m3), Attiégou (400 m3) et Dangbessito (50 m3) ». Au total, 200 000 habitants vont bénéficier de ces installations. Ce qui va permettre de consolider l’alimentation en eau potable dans le Grand-Lomé.
Selon certaines sources, outre ces cinq (05) ouvrages, trois (03) autres châteaux vont être réalisés dans les localités Fidikpui, Légbassito et au lycée de Sagbado. À l’horizon 2025, font savoir les mêmes sources, « il est question de couvrir 80% des besoins en eau potable dans le Grand Lomé, ce qui justifie ces nombreux chantiers en cours de réalisation ».
Un barrage multiservices au nord-Togo
Toujours dans leur politique de faire couler l’eau potable sur toute l’étendue du territoire national, dans la région de la Kara, les pouvoirs publics ont enclenché un projet de construction d’un barrage à but multiple à Sarakawa. L’infrastructure va canaliser la rivière Kara et permettre de produire de l’électricité, garantir de l’eau potable aux habitants de la zone.
D’après les informations, ce barrage en construction porte l’ambition d’un approvisionnement en eau de « 22 000 m3/jour », il fournira de l’eau de robinet « à plus de 500 000 personnes et desservira 36 000 ha sans compter qu’il augmentera les rendements agricoles et les revenus des producteurs ».
De l’avis de plusieurs spécialistes en la matière, « l’eau coule maintenant plus que les années antérieures, avec les stratégies innovantes et opportunes ». Pour preuve, « en 2021, le taux de desserte en eau potable était de 61,5% au niveau national ».