Au Togo, un violent incendie s’est déclaré, dans la nuit du mercredi 23 février au jeudi 24 février 2022, au TP3, au Port autonome de Lomé. Le bilan fait état de plusieurs véhicules brûlés et irrécupérables. Plus d’un an après cet incendie, Charbel Fouad Makhlouf, Directeur général de la société Carlo Caline Makhlouf (CCM), dont plusieurs véhicules sont partie en fumée au cours de l’incendie, n’en sort toujours pas.
Regard perdu, mine renfrognée, Charbel Fouad Makhlouf rencontré au Port autonome de Lomé, courant le mois de mai 2023, par la rédaction du site atlanticinfos.com, n’en remet toujours pas des dégâts causés par l’incendie de la nuit du mercredi 23 février au jeudi 24 février 2022, au Parc de la Société Libano-Togolaise de Transport (SLTT), l’un des plus importants Parcs de véhicules d’Occasion au Port Autonome de Lomé, où cet opérateur économique mène ses activités de vente de véhicules d’occasion. Presque tout son parc de véhicule au sein de la SLTT est parti en fumée. Plusieurs de ses véhicules aussi. « Oeuvre de tant de jours en un jour effacée », dirait Pierre Corneille dans le CID.
Plus d’un an après ce drame, Charbel Fouad Makhlouf ne voit toujours pas le bout de tunnels. Ses activités ne connaissent toujours pas de lendemain meilleur, car elles sont au ralenti, faute de moyens pour les relancer. Inconsolable, le DG de Carlo Caline Makhlouf (CCM) ne sait pas d’où viendra son salut. Il a perdu même le gout de son business. Il pense à la charge familiale, de sa société, comment faire pour payer les frais du parc, les employés. Bref, il est confronté à tout un tas de difficulté avec des activités qui ne prospèrent plus comme avant.
« Plus d’un an après ce drame, je suis toujours dans l’air. Je n’arrive toujours pas à m’en sortir. Mes activités sont bloquées. Puisque le peu de moyen dont je dispose ne me permet plus de faire des commandes pour répondre à la demande. L’incendie m’a causé beaucoup de tort. Ce sont mes efforts de plusieurs années et de dure labeur qui sont partis en fumée comme cela », a déclaré Charbel Fouad Makhlouf sur un ton désespéré.
« Je continue par me battre fort, mais je ne vois pas le bout du tunnel. Cela devient de plus en plus difficile pour moi », a-t-il précisé.