Dans un entretien avec la presse privée le jeudi 27 avril 2027, à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance du Togo, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a abordé plusieurs sujets dont la tenue des prochaines élections régionales et législatives.
D’entrée, Faure Gnassingbé a salué les efforts fournis par chaque acteur dans l’organisation des dernières élections au Togo. Cette contribution a permis au pays d’organiser des « élections apaisées », selon le Chef de l’Etat qui a convié la classe politique au même sens de responsabilité et à privilégier le dialogue pour la réussite des élections à venir.
Pour lui, il fut un temps, l’élection était synonyme d’inquiétude au Togo. Mais Dieu merci, a-t-il souligné, « nous avons fait des progrès, nous avons eu plusieurs élections apaisées. Mais, les remous à l’approche de chaque élection, c’est un débat normal. En réalité, il est habituel qu’à chaque fois qu’on s’approche des échéances électorales, il y a un petit peu d’agitation et de bruit. Nous avons essayé de prévenir cela en faisant un dialogue avec les acteurs de la classe politique. Aujourd’hui d’autres revendications surviennent. Mais pour ne pas polémiquer, je dirais qu’en politique, il faut avoir le sens du compromis. Quand on s’assoie et qu’on a le même objectif, c’est-à-dire la conquête du pouvoir, c’est normal que chacun ait sa stratégie. Et puis, il y aussi une part de posture. Parfois, quand on a des problèmes dans son parti, on essaie de les extérioriser autrement à travers des revendications en disant ceci, et cela ».
Abordant les échéances électorales de 2023, Faure Gnassingbé a rassuré que « les conditions sont réunies pour que les prochaines élections aussi soient libres, crédibles transparentes dans le pays ». Toutefois, le Chef de l’Etat s’est dit ouvert au dialogue pour renforcer davantage la démocratie au Togo.
« Je pense que nous avons un cadre électoral qui est ce qu’il est. Il n’est pas parfait parce que la perfection n’existe pas. Mais quand nous nous comparons aux autres, je crois qu’on ne va pas rougir. On n’est pas meilleur que les autres, mais on n’est pas aussi pire que les autres. Je crois qu’il faut être serein, battre campagne et s’il y a une volonté commune au sein de la classe politique de faire encore quelques changements du cadre électoral, pourquoi pas, parce que c’est dans le dialogue que nous pouvons trouver des solutions », a conseillé le Chef de l’Etat, à ses opposants.
En rappel, le recensement électoral pour la tenue des élections régionales et législatives 2023 commence le samedi 29 avril pour prendre fin le 03 juin sur toute l’étendue du territoire national.
