Il est observé des évolutions remarquables dans le secteur agricole, la colonne vertébrale de l’économie togolaise. Moteur de développement, l’agriculture profite des réformes, des investissements et des initiatives mises en œuvre par le gouvernement, accompagné par ses partenaires. La Banque islamique de développement (BID) est l’un d’entre eux. Elle met toujours la main à la poche, subjuguée par les efforts du pays.
La sécurité alimentaire étant l’un des facteurs de progrès, le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé a pris sur lui de toujours motiver son gouvernement à privilégier la production nationale et la consommation des produits locaux. « Nous voulons consommer ce que nous produisons », faisait-il savoir tout récemment.
L’embellie remarquée dans le secteur est la résultante de la stratégie de transformation progressive d’une agriculture de subsistance vers une agriculture commerciale et mécanisée. Ce virage rend le secteur plus productif, rentable et résilient face aux aléas climatiques.
Appuis déterminants de la BID
Le pays bénéficie du soutien de la Banque islamique de développement (BID). Le 14 octobre 2024, l’institution a approuvé un financement de 60 millions de dollars en faveur du Togo, ce qui revient à plus de 36 milliards de francs CFA.
Le montant est destiné à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables, à travers un soutien davantage élevé pour la productivité agricole et pour les activités génératrices de revenus des ménages d’agriculteurs.
En septembre 2023 déjà, la même banque avait renforcé son engagement au Togo. Elle a approuvé un décaissement de 84 milliards de francs CFA non pas pour le secteur agricole, mais pour aider le pays dans sa lutte pour la protection côtière.
L’agriculture crée de la richesse
Le pays compte 3,6 millions d’hectares de terres cultivables qui recouvrent 60 % de sa superficie totale. Le ministère de l’Agriculture a souligné en 2020 que le secteur agricole crée deux fois plus de richesse qu’en 2010. Les données indiquent que le PIB agricole est passé de 640,6 milliards à 1 354,4 milliards de francs CFA en 2019.
La création des agropoles, projet engagé depuis 2019, améliore justement le travail des producteurs en les intégrant dans les chaînes de valeur agricoles et en facilitant leur accès aux ressources et aux marchés. L’agropole de Kara, par exemple, fait dans la production du maïs, du riz, du sésame, de l’anacarde, du poulet, du poisson. Il pèse 35,19 milliards de francs.
Toujours dans la région de la Kara, les Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap) développent l’agriculture en fournissant aux exploitants des infrastructures comme les routes d’accès, les pistes rurales, les réseaux d’irrigation, la formation agricole, l’accès au crédit, etc.
Dans ladite région, la superficie couverte par les Zaap est de 11 800 ha, soit près d’un tiers de la superficie totale des Zaap installées sur le territoire qui est de 32 230 ha.
Le Mifa, le Purs, le FNFI qui accorde des crédits… sont d’autres mécanismes qui font du bien au secteur. Tous ces efforts combinés améliorent l’existence des acteurs concernés