Au Togo, des réformes ambitieuses réalisées ces dernières années par le gouvernement continuent par porter leurs fruits et impacter positivement le climat des affaires dans le pays. En témoigne le premier rapport Business Ready (B-Ready) 2024 du groupe de la Banque mondiale présentée ce lundi 07 octobre 2024 à Lomé. C’était au cours d’un atelier en présence du Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Ablamba Sandra Johnson, des acteurs du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des médias. Dans ce rapport, la Banque mondiale classe le Togo 1er pays réformateur économique en Afrique de l’Ouest et 3ème en Afrique Sub-saharienne.
Le premier rapport Business Ready 2024 en remplacement du rapport Doing Business évalue l’environnement économique des entreprises. Il porte sur 10 indicateurs essentiels liés au cycle de vie des entreprises. Il s’agit entre autres de la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.
Mais pour chaque indicateur, la Banque mondiale analyse les résultats et les performances d’un pays dans trois (03) piliers. Il s’agit du cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle.
Ainsi, grâce à la mise en œuvre des réformes « audacieuses », le Togo a réalisé des « performances remarquables », qui ont hissé le pays au premier rang en Afrique de l’Ouest, et au troisième rang en Afrique subsaharienne.
En outre, le pays se distingue dans le classement des meilleurs scores en Afrique subsaharienne sur les trois piliers du B-READY 2024. Particulièrement le pilier « cadre réglementaire », oû le Togo s’illustre, en occupant la 2ème place sur 14 pays, juste derrière le Rwanda, confirmant ainsi les efforts déployés pour fournir un cadre propice aux affaires.
Selon Ablamba Sandra Johnson, ce positionnement a été rendu possible grâce à la volonté politique des plus hautes autorités qui ont su créer un cadre institutionnel, législatif et réglementaire favorable aux investissements privés.
« L’analyse des différents indicateurs révèlent que le Togo excelle particulièrement dans les domaines de la création d’entreprises, du règlement de litiges, de l’emplacement des entreprises, des services d’utilité publique et du commerce international. Dans les domaines suscités, les entreprises étrangères ne sont pas confrontées à des restrictions à l’entrée sur le marché. De plus, le Togo prévoit dans la loi, des garanties juridiques substantielles en matière de médiation et met en œuvre de bonnes pratiques dans son mécanisme de règlement des litiges fonciers », a précisé le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République.
Cependant, Mme Johnson a rappelé que ces résultats ne doivent pas « nous camper dans l’autosatisfaction. Nous devons poursuivre la dynamique des réformes pour relever les défis identifiés par le rapport B-READY et ceux issus de l’enquête nationale en cours sur l’environnement des affaires initiée par le gouvernement. La tâche ne sera pas aisée, j’en conviens, en particulier dans le contexte international et régional actuel, marqué par de multiples crises qui affectent le développement de nos pays. Mais ensemble nous y parviendrons, j’en suis convaincue ».
Pour ce premier rapport qui est à la phase pilote, le Togo fait partie des 50 premières économies couvertes par B-Ready. Parmi les autres économies subsahariennes incluses dans la première édition pilote du rapport Business Ready de la Banque Mondiale figurent le Botswana, la Côte d’ivoire, la Gambie, le Ghana, le Lesotho, le Madagascar, l’Ile Maurice, la République centrafricaine, le Rwanda, les Seychelles, la Sierra Leone, la Tanzanie et le Tchad.
