Economie

Classement Lloyd’s List 2024 : le Port autonome de Lomé reste leader en Afrique subsaharienne

Le Port autonome de Lomé maintient sa position de leader en matière de prestations portuaires en Afrique de l’ouest. En témoigne le classement 2024 des 100 premiers ports mondiaux publié le 12 août 2024 par la revue londonienne Lloyd’s List 2024 qui est spécialisée dans la logistique et le commerce maritimes. Selon ce classement, le Port autonome de Lomé occupe pour la quatrième fois consécutive le premier rang des ports à conteneurs en Afrique de l’Ouest et en Afrique subsaharienne, « avec un trafic de 1,91 million EVP ».

Cette performance place le Port autonome de Lomé au « cinquième rang en Afrique » après les ports de Tanger Med au Maroc (8,61 millions EVP), Saïd en Egypte (4,44 millions EVP), Durban en Afrique du Sud (2,54 millions EVP) et Damietta en Egypte (1,97 millions EVP).

Selon le classement de Lloyd’s List 2024 au plan mondial, le Togo occupe la « 93ème position », devant des installations portuaires de renom telles que le port de Yeosu Gwangyang en Corée du Sud, Lázaro Cárdenas au Mexique, Southampton au Royaume-Uni et Shantou en Chine.

Une évolution constante qui témoigne du dynamisme et de la compétitivité croissante du secteur portuaire togolais et renforce sa position stratégique dans le commerce maritime international.

De l’avis de certains observateurs, les prouesses du Port autonome de Lomé sont la résultante des réformes du secteur de l’économie maritime initiées par le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, conformément à l’Axe 2 de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 qui vise notamment à affirmer la place du pays en tant que hub logistique d’excellence et centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Toujours selon les mêmes observateurs, ces efforts se sont traduits « surtout par les réformes audacieuses réalisées ces dernières pour la modernisation des infrastructures portuaires, adaptées à tout type de navire, la digitalisation et la gestion automatisée du fret maritime, la sécurisation du convoi et l’allègement des procédures ».

C’est dans cette perspective que le Président de la République a procédé en mars 2023, à la mise en service de la deuxième phase de Lomé Container Terminal (LCT) évaluée à 400 millions d’euros soit 260 milliards de FCFA. A en croire des sources portuaires, l’ouvrage a pour but d’ « augmenter la capacité annuelle de traitement des marchandises évaluée à 2,2 millions Équivalent vingt pieds (EVP) en prévision d’une croissance du trafic à 3 millions de conteneurs manutentionnés Équivalent vingt pieds, à terme ».

Par ailleurs, les mêmes sources renseignent que l’extension de l’infrastructure permettra de répondre aux besoins futurs de croissance des volumes attendus et de garantir la meilleure qualité des services fournis, de productivité opérationnelle globale et de fluidité des opérations de livraison et de réception des marchandises.

Rappelons que le Port de Lomé est le seul port naturel en eau profonde de la sous-région qui favorise le transbordement et sert aussi de relais stratégique non seulement pour les pays de l’hinterland mais également pour de nombreux pays africains notamment le long du Golfe de Guinée.

 

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