Santé

Lutte contre le VIH au Togo : des recommandations formulées pour améliorer l’accès aux soins dans les régions moins affectées par la maladie

Les 4èmes Journées scientifiques sur le VIH et le SIDA se sont achevées le 12 juillet 2024 à Lomé. Placées sous le thème « Bâtir des interventions à partir des évidences scientifiques », ces journées ont été organisées par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Cette rencontre est organisée dans le but de définir les stratégies et moyens d’amélioration des interventions sanitaires dans la prise en charge des pandémies, en s’appuyant sur les leçons tirées de la réponse nationale dans le cadre du post-COVID-19 et les résultats des recherches récentes effectuées au Togo, dans la sous-région africaine et dans le monde.

Par ailleurs, à l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées par les participants notamment la décentralisation des services de santé afin d’améliorer l’accès aux soins dans les régions moins affectées par le VIH. Aussi, il a été suggéré de mobiliser davantage de ressources financières et humaines pour combattre la maladie dans le Grand Lomé. Les données présentées montrent que la prévalence du VIH est « dix fois plus élevée dans le Grand Lomé, comparée à l’intérieur du pays ».

Prenant la parole, le Secrétaire général du Ministère en charge de la Santé, Wotobé Kokou, a rappelé que « pour améliorer la qualité des prestations des services, les acteurs doivent disposer des évidences scientifiques et c’est à partir de ces évidences qu’il faut bâtir des interventions robustes dont la mise en œuvre va impacter positivement les populations bénéficiaires ».

Il faut souligner que ces journées scientifiques devraient contribuer à la mise à niveau des acteurs locaux par rapport aux actualités internationales et mettre en valeur les recherches opérationnelles des acteurs de terrain. Au-delà, elles devraient contribuer à l’amélioration des interventions sanitaires, dans le but d’atteindre en 2026, les objectifs dits « 95-95-95 », signifiant que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, 95 % de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et que 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée, condition sine qua non à la réalisation de l’ODD 3 (Bonne santé et bien-être) en 2030.

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