Société

Togo : lancement d’un nouveau projet pour la protection côtière

La côte togolaise subit une érosion, occasionnant de nombreux dégâts socioéconomiques. Pour faire face au phénomène, les pouvoirs publics prennent des initiatives. La dernière en date est le Projet de protection de la côte togolaise soumise à l’érosion côtière.

Le projet sera exécuté sur une période de 5 ans, il couvre le tronçon Katanga-Gbodjome et permettra de protéger les infrastructures socioéconomiques tout au long de la zone d’intervention.

Plusieurs brise-lames seront construits

Le projet prévoit la construction des brise-lames détachés mais continus sur une distance de 14 km entre le village de Katanga et celui de Gbodjome. Ces brise-lames qui sont des blocs de roches permettront d’atténuer l’impact des vagues et de retenir le sable.

Le projet financé à hauteur de 129 millions d’euros (1 million d’euro de l’État togolais et 128 millions d’euros de la Banque islamique de développement – BID), soit plus de 84 milliards de francs CFA, permettra également la construction d’infrastructures sociales. Par exemple, une école sera construite. Ce qui facilitera la vie aux apprenants de la zone d’intervention.

Les populations de Katanga et de Ggbodjome seront soulagées

La construction des brise-lames permettra de freiner l’avancée de la mer, mettant ainsi les riverains en sécurité. Les infrastructures socioéconomiques seront également préservées. Cela favorisera le développement des activités et contribuera à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Katanga et Gbodjome.

Le Projet de protection de la côte togolaise soumise à l’érosion côtière vient s’ajouter à un autre projet de protection du littoral qui est en cours d’exécution. Il s’agit du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca-Resip).

Ce projet lancé en 2019 et financé par la Banque mondiale puis l’Agence française de développement (AFD) a déjà construit des infrastructures de protection côtière sur la côte togolaise. Il a mis en œuvre 44 sous-projets communautaires, dont 22 sont clôturés à fin décembre 2023, soit 50 %.

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