Des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ont appelé à une manifestation les 12 et 13 avril 2024 contre la loi portant réforme constitutionnelle adoptée le lundi 25 mars 2024 par les députés à l’Assemblée nationale. Au premier jour de cette manifestation, le bilan est mitigé.
Faible mobilisation et échec cuisant. C’est le bilan dressé pour le premier jour de manifestation organisée par des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ce vendredi à Lomé.
Même si les forces de sécurité, conformément à leur mission régalienne, ont pris les dispositions « pour prévenir tout trouble à l’ordre public », au-delà, les populations appelées pour descendre dans les rues de Lomé ont brillé par leur absence. Preuve qu’elles ont compris quelque chose pour ne plus se faire manipuler. Sur le terrain, « les FDS mènent leur mission avec professionnalisme et sérieux », a fait remarquer un riverain de là où devrait commencer ma marche. Aujourd’hui, c’est un véritable échec pour les organisateurs qui rêvaient autre chose que les maigres populations mobilisées. À l’occasion, les autorités en charge de la sécurité ont appelé les responsables des partis politiques qui invitent à des manifestations jugées d’ « illégales » de se ressaisir. Pour les autorités, « l’État ne doit plus tolérer qu’en raison d’intérêts politiques, on perturbe la vie des concitoyens surtout connaissant le contexte sécuritaire de notre sous-région ».
Par ailleurs, le gouvernement a appelé les populations à vaquer librement à leurs activités.