Culture

Soka Gakkaï internationale Togo célèbre son jubilé d’émeraude

Soka Gakkaï  internationale Togo (SGI Togo), l’Association Bouddhique pour l’établissement de la Paix par l’Éducation et la Culture célèbre son 40ème anniversaire cette année. A l’occasion de cette célébration, les responsables de SGI Togo ont rencontré les professionnels des médias le jeudi 04 avril 2024 à Lomé, pour leur faire découvrir l’Association, ses résultats sur le terrain, ses pratiques. C’était également l’occasion de lancer officiellement les activités de ce Jubilé d’émeraude.  

Placé sous le thème « 40 ans de pratique biblique au service de la paix par l’éducation et la culture », ce jubilé sera marqué par une grande célébration autour de plusieurs activités au siège de SGI Togo à Kégué, le dimanche 07 avril 2024. Il s’agira entre autres de la délivrance d’un message pour la jeunesse, des activités culturelles et la célébration des aînés.

D’une poignée d’hommes en 1984, Soka Gakkaï  internationale Togo compte aujourd’hui plus de 2000 membres sur toute l’étendue du territoire national. L’Association qui s’est engagée à promouvoir la paix à travers l’éducation et la culture a fait du chemin et est aujourd’hui une référence en la matière. Elle est présente à toutes les rencontres internationales sur le bouddhisme. Reconnu District en 1985 par le Japon, Soka Gakkai Togo est devenu depuis 2012 un centre international et reconnu par le pays du soleil levant comme tel.

Le Bouddhisme de Nichiren Daishonin

Le Bouddhisme pratiqué par la Soka Gakkai internationale Togo vient du Japon et est pratiqué aujourd’hui dans 192 pays et territoires dans le monde. Il part du principe que « tous les êtres humains ont la possibilité d’atteindre l’illumination ». Ses adeptes ne se coupent pas de la société, comme certains groupes du Bouddhisme antérieur le faisaient, mais choisissaient de travailler pour répandre le Bouddhisme dans le peuple et d’aider les autres à trouver la voie qui mène à l’illumination. Selon son enseignement, « les multiples lois qui régissent l’univers obéissent toutes à un principe unique ou une loi ». En comprenant cette loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement.

Selon la présidente de SGI Togo, Dr Ida Gbodossou-Adjevi, des gens qui avaient des problèmes depuis des années sans avoir satisfaction, en un mois de pratique, « ils obtiennent des solutions à leurs problèmes ». « Nous essayons donc d’éduquer la population à se prendre en charge, à aimer son prochain, à se focaliser sur la personne en face de soi pour la servir et à l’aider pour son développement. C’est vraiment tout un principe de vie et d’actions sur lequel chaque membre s’engage », a-t-elle souligné.

Nichiren Daishonin qui a vécu de 1222 à 1282, a défini la loi universelle comme Nam-Myoho-Renge-Kyo. Pour ce dernier, croire en Nam-Myoho-Rengué-Kyo, permet de « révéler la nature de Boudha qui est inhérente à chaque être humain ».  

Dans leur pratique, tous les phénomènes sont soumis à la stricte « loi de cause et d’effet ». Par conséquent, renseignent les bouddhistes de Nichiren Daishonin, « l’état dans lequel se trouve la vie d’une personne autrement dit sa destinée est le résultat de toutes mes causes précédemment créées ».

Pour les adeptes, en récitant Nam-Myoho-Rengué-Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.

Ainsi par définition, Nam veut dire : acte de se dédier, de se consacrer à cette loi ; Myo : loi mystique qui a un pouvoir de revitalisation ; Ho : manifestation de cette loi dans notre vie ; Renge : simultanéité de la cause et de l’effet et Kyo : lien qui et englobe toute chose à travers sons et vibrations.

40 ans de lutte absolue pour la paix au Togo

« 40 ans de lutte absolue pour développer notre intérieur, nos potentiels, pour servir la paix par l’éducation et la culture. 40 ans au cours desquels chacun s’est développé et a pu asseoir la paix dans son environnement et par tâche d’huile, nous espérons que beaucoup d’autres personnes découvrirons la capacité de résilience qu’il y a à réciter Nam-Myoho-Rengué-Kyo et que chacun militera vraiment pour la paix dans notre pays », a déclaré Dr Ida Gbodossou-Adjevi, présidente de la Soka Gakkai internationale Togo.

Perspectives de la SGI Togo

S’agissant des perspectives pour Soka Gakka Internationale Togo, Dr a fait savoir qu’ils sont en discussions avec l’Université de Lomé. Pour le moment, ils font de distribution de livres, des conférences. Ils essaient également d’éduquer la population à se prendre en charge et à aimer fondamentalement son prochain.

Le centre de Lomé est ouvert à tout le monde et il est « exotérique ». « D’aucuns pouvaient penser que c’est fermer parce qu’ils ne nous voient pas mais nous officions ici tous les soirs et les dimanches matins pour la paix. Tous les premiers dimanches du mois, nous prions pour la paix dans  tous les 192 pays dans lesquels Soka Gakkai est présente », a expliqué la Présidente.

Pour rappel, au Centre de Lomé, il est étudié les enseignements bouddhiques sur lesquels  la religion est basée pour que les adeptes puissent se développer, développer les attributs de l’éveil et impacter leur environnement.

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