Au Togo, les actions du gouvernement pour l’autonomisation des différentes couches de la population continuent par porter des fruits. Propulsé en 2016 avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), le Projet d’appui à l’inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV) a ainsi enregistré à fin 2022, des performances au-delà des attentes, selon les sources.
Selon les informations, « plus de 13.500 femmes », réparties dans les régions Maritime, Kara et Savanes, ont bénéficié de plus de « 15.000 crédits », sur un objectif initial de « 10.000 femmes ». Cette initiative inscrite parmi les priorités gouvernementales, avait particulièrement ciblé les « femmes handicapées », celles souffrant de fistule obstétricale, victimes de traite et d’exploitation sexuelle, les filles-mères disposant de faibles revenus, ou encore les femmes portefaix.
Dans le détail, « environ 600 millions FCFA » ont été en tout distribués sous forme de crédit, favorisant la création de plus de 8.000 micro et très petites entreprises dont les taux de rentabilité moyens se sont établis à 26,5 %.
Par ailleurs, pour le gouvernement, l’ambition reste la même : réduire les disparités sociales et œuvrer davantage en faveur de l’autonomisation et de la réinsertion socio-économique des femmes.