Au Togo, la lutte contre la pauvreté est très acharnée. Dans sa démarche porteuse de résultats, le pays s’arme de projets sociaux comme les FSB, des initiatives socioéconomiques variées…qui créent des opportunités non négociables pour les habitants. Tous ces moyens renforcent l’inclusion sociale.
Le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) a été lancé pour conduire le Togo vers le développement durable. Les chiffres sont saisissants : en 2015, 69 % de la population en milieu rural vivaient sous le seuil de pauvreté.
Dans les zones urbaines, entre 2011 et 2015, les officiels ont pu constater que « la pauvreté a progressé surtout à Lomé, la capitale et sa périphérie, en passant de 28,5 % à 34,3 % ».
Le projet FSB en bon sauveur
Il a été lancé pour répondre à la problématique de la responsabilisation des communautés dans leur développement, à renforcer leur accès aux infrastructures de base et à une couverture sociale minimum.
Ses objectifs sont de soutenir la réhabilitation et la construction d’infrastructures de base dans les communautés ciblées ; accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers pour améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles.
Il est également destiné à élever le revenu et la consommation des ménages ciblés et, de ce fait, leur capacité à faire face aux chocs ; amener les communautés bénéficiaires à assumer la responsabilité de la mise en œuvre de projets de développement à travers l’approche de Développement conduit par les communautés (DCC).
Le projet de Filets sociaux et services de base a 3 composantes : les sous-projets d’infrastructures ; les filets sociaux qui comprennent les cantines scolaires et les transferts monétaires ; le renforcement des capacités et la gestion du projet.
Réalisations
Sur la période 2017-2021, 200 infrastructures de base ont été réalisées, selon le bilan établi par l’Anadeb, bras du ministère du Développement à la base qui pilote le projet. 60 568 ménages bénéficiaires ont perçu 15 000 francs CFA par trimestre.
Le nombre d’écoliers touchés par les cantines scolaires est de 94 712 sur la même période, dans 337 écoles primaires publiques. Ce sont 39 448 372 nombre de repas servis.
La seule année 2021, ce sont 8 073 217 repas qui ont été servis aux enfants. Les financements engagés de 2017 à 2021 sont calculés à 27,5 milliards de francs CFA.