Education

Togo : Le taux d’accès des filles au lycée en hausse

Au Togo, il y a encore quelques années, étudier jusqu’au lycée était quasi impossible pour les jeunes filles. Beaucoup de barrières ou de facteurs décourageants existaient et rendaient les choses compliquées. Plus maintenant. Le système éducatif est davantage ouvert, inclusif et non sélectif. La fille lycéenne est alors encouragée.

Aujourd’hui, le gouvernement a mis en place un nombre incalculable de programmes et de mesures, ce qui facilite la scolarisation de la fille. Ils sont d’une aide inestimable pour la population concernée.

Conformément aux Objectifs de développement durable (ODD) 4 et 5, le pays œuvre pour une éducation inclusive et de qualité ; une égalité de genre et l’autonomisation des filles.

Les taux scolaires

En octobre 2023, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation a dressé le bilan. C’est en marge de la Journée internationale de la fille, célébrée le 11 octobre de chaque année.

De ce bilan, il en ressort qu’au secondaire 2 ou au lycée, le taux d’accès des filles est monté de « 26 % en 2020-2021 à 26,8 % en 2021-2022 ». Cela représente une hausse de « 0,8 point » sur la période.

Pour l’enseignement technique et professionnel, les officiels renseignent que le pourcentage des filles dans les filières industrielles a quitté « 9,28 % en 2020-2021 pour venir à 10,41 % en 2022-2023 ». Par ailleurs, on estime le pourcentage des filles dans les filières agro-sylvo-pastorales à « 28,57 % en 2022-2023, contre 19,24 % en 2020-2021 ».

Réussite aux examens

Vu les actions déployées en faveur de la cible, l’échec est devenu inenvisageable. Au baccalauréat deuxième partie (BAC II), session 2021-2022, en se référant aux statistiques, le taux de réussite des filles est de « 70,9 % pour les filles, contre 83,5 % pour les garçons en série C ».

En série D, sur la même période, « c’est 64,22 % pour les filles et 69,52 % pour les garçons ». En série A, « il y a eu 74,9 % de filles admises contre 73,5 % de garçons ». L’université est le degré supérieur. À ce niveau, les sources universitaires  indiquent que la représentation des filles a atteint les « 30 % ».

Les mesures phares

Pour obtenir ces avancées susmentionnées, le pays a dû mettre en place des moyens pour supprimer toutes les mesures discriminatoires qui empêchent les filles d’étudier, rendre l’école gratuite et exempter les frais d’inscription aux examens, diversifier les offres de formation professionnelle, créer de nouvelles filières, construire des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad) dans les régions, etc.

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