Au Togo, les autorités ont des ambitions colossales pour le secteur agricole du pays. Les plus de 08 millions de bouches à nourrir motivent davantage les dirigeants à déployer des initiatives dans les régions pour éviter qu’aucun citoyen ne meure de faim.
Les légumineuses sont des sources de protéines durables qui existent, faisant partie intégrante d’une saine alimentation. Ce sont des produits dont la teneur en fibres est élevée, permettant de réduire et de stabiliser le taux de cholestérol et la glycémie.
Un rendement en hausse
Depuis 2018, le Togo explose les records dans la production de légumineuses. Un bilan établi par Arise Integrated Industrial Platforms indiquait qu’en « comptant les cultures commerciales que sont les haricots et les arachides, le Togo produit environ 40 000 tonnes de légumineuses par an, ce qui en fait un hub de la culture et de la production de ce type de plantes ».
Mieux encore, le développeur de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) ajoute que le pays a sorti de terre « 208 000 tonnes de haricots et de niébé en 2018 ». Ces quantités ont progressé au fil des ans.
Pour illustration, la production des légumineuses comme le haricot et le niébé a connu une augmentation de « 211 900 tonnes en 2021 à 226 500 tonnes en 2022, ce qui constitue exactement une croissance de 6,8 % », selon le ministère en charge de l’Agriculture.
Toute la production vivrière monte
Ce n’est pas la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui dira le contraire. Cette Institution financière note « une hausse de la production vivrière en 2022 ». Par exemple, le maïs, qui est la principale céréale cultivée et consommée au Togo, enregistre « plus de 1,5 million de cultivateurs ».
D’après les informations fournies par le ministère de l’Agriculture, la filière est parvenue à rendre « 977 300 tonnes du maïs en 2022, soit une augmentation de 5 % par rapport aux 929 000 tonnes de 2021 ; et 885 000 tonnes en 2020 ».
Le mil et le sorgho ne sont pas du reste. Leur production a progressé, passant de 304 600 tonnes en 2020 à 317 900 tonnes en 2022.
Le riz sourit aux producteurs
Les appuis les aident à garantir la céréale aux populations consommatrices, à accroître leurs revenus. Dans la filière rizicole, il y a une évolution de 3,8 % de la production. Celle du riz paddy a atteint 171 800 tonnes en 2022. En 2021, ce sont 165 500 tonnes qu’on a comptées. Ce n’est pas pour rien que l’agriculture représente plus de 40 % du PIB.
