Les autorités togolaises ont compris depuis que la santé n’a pas de prix. Pour ce faire, l’État donne à l’installation des infrastructures sanitaires adéquates une primeur. Ainsi, il fait construire à coup de milliards de francs des centres de santé de plus en plus modernes et équipés avec des matériels de dernière génération dans différentes régions sanitaires du pays. Cette politique cadre sans aucun doute avec l’ambition nationale qui est de garantir à tous les citoyens et citoyennes, qu’ils soient enfants, adultes ou du troisième âge, des soins appropriés.
Au début du mois de juillet 2023, le premier Forum Infra for Africa a été organisé dans la capitale Lomé. Occasion de jauger le niveau du système de santé du pays.
Un investissement colossal pour la santé
C’est la principale conclusion qui a été tirée. Le Togo a une expérience assez enrichie en matière d’investissement dans les infrastructures. Dans le secteur phare de la santé, le pays peut revendiquer l’existence de 18 institutions publiques de formation sanitaire qui sont spécialisées dans plusieurs domaines.
Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins a lancé en avril 2023 des travaux de construction de nouvelles formations sanitaires. En tout, selon les informations données par ledit ministère, « 16 nouvelles formations sanitaires seront construites dans 07 préfectures de la région des Savanes ».
Prévue sur une période de 06 mois, la réalisation des travaux s’inscrit dans le cadre de la composante « Rapprochement des établissements et services de santé des ménages » du projet SSEQCU pour des soins et services de santé essentiels aux ménages vulnérables. Les travaux sont estimés à environ 02 milliards de francs CFA.
Muskoka et ses apports déterminants au Togo
C’est un programme mis en œuvre depuis 2010 dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile. Selon le ministère en charge de la Santé, Muskoka a permis de construire, réhabiliter et équiper « 22 formations sanitaires sur le territoire ».
Un bilan établi en février 2021, selon la même source, a montré que dans le cadre du programme « 152 000 grossesses non désirées ont été évitées de 2010 à 2021, sans manquer de dire que 54 000 avortements provoqués ont été empêchés ainsi que 400 décès maternels ». Par ailleurs, souligne-t-on, « un progrès a été réalisé en termes de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la malnutrition, etc ».
Un système de santé modernisé
La construction de l’hôpital de référence Dogta-Lafiè renforce cette évidence. L’infrastructure érigée sur une superficie de 11 000 m2 a un coût de 15 milliards de francs CFA. Elle améliorera l’offre de services de santé afin de préserver le bien-être des populations.
