Cantons de Drékpo et de Momé : Les populations dans le désarroi après une pluie

mardi 23 octobre 2018 1725
Une chambre complètement décoiffée durant la pluie le lundi 22 octobre 2018 dans le canton de Dzrékpo Une chambre complètement décoiffée durant la pluie le lundi 22 octobre 2018 dans le canton de Dzrékpo

Les populations de Dzrékpo et de Momé, au nord de la préfecture de Vo dans le désarroi. Selon les informations qui nous sont parvenues, une pluie diluvienne s’est abattue en début d’après midi d’hier lundi 22 octobre 2018 dans ces localités et autres, et a causé d’importants dégâts matériels : la toiture des habitations décoiffée par le vent, des clôtures des maisons écroulées, des kiosques emportés, des arbres déracinés, des populations sinistrées…

D’après les sources contactées sur place, tout a commencé hier lundi 22 octobre entre 13h30-14h avec une pluie orageuse qui a fait des sinistrés, des populations complètement dans l’eau, avec des chambres totalement « décoiffées ». Selon certaines sources, « des toits s’envolaient comme des feuilles volantes dans les différents quartiers du canton de Dzrékpo y compris le marché ».

« Dans le nouveau quartier, longeant la route du canton de Momé-Hounkpati, c’était plutôt, une concurrence entre les tôles. Des tôles s’en levaient et se brisaient comme de petits cailloux. Certaines chambres ont perdu de 3 jusqu’à 12 tôles ondulées », ont précisé d’autres sources.

Tout comme dans le canton de Dzrékpo (Amégnran), son voisin immédiat, celui de Momé (Momé-Hounkpati), a connu la même situation dévastatrice avec la pluie d’hier lundi : des maisons décoiffées, des clôtures effondrées, des populations sinistrées…

La pluie qui est considérée comme bienfaitrice, à ce jour, elle est source de malheur pour les populations des cantons de Dzrékpo et de Momé dans la préfecture de Vo. Les services d’assistance devraient être vite dépêchés dans ces localités pour assister les populations, puisqu’aux dernières nouvelles, le ciel ne cesse de gronder, signe annonceur d’autres pluies. « Il a grondé tout la nuit et cela continue ce matin », a témoigné un habitant joint au téléphone ce mardi matin.

Ayi ATAYI