Plus de 18 mois sont passés, après la possibilité de sanction, mais l’opérateur togo cellulaire tarde à résoudre le défaut de disponibilité de service qui lui a été signifié par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Point par point, avec des faits, dans une démarche méthodique, le Directeur général de l’ARCEP, Michel Yaovi Galley a démontré aux responsables de Togocom qu’ils ne respectent pas leur cahier de charge, ce qui pénalise leur clientèle du fait qu’ils n’assurent pas la disponibilité permanente, continue et régulière de leurs servies autorisés, sauf en cas de force majeur.
Et malgré les multiples avertissements et rappels à l’ordre, les résultats ne sont pas toujours pas au rendez-vous, pas d’amélioration dans la disponibilité des services.
Selon M. Galley, « la succession des cas d’indisponibilité a atteint un tel niveau que l’ARCEP ne peut rester les bras croisés sans intervenir pour mettre fin à ces manquements ». Pour ce faire, il a demandé au Comité directeur, « d’agir, de passer à l’action », en d’autres termes, de « sanctionner » Togocom.
Mais du côté des responsables de Togocom, ils ont l’envie et la bonne volonté de servir leurs clients et de faire du Togo, « un hub digital dans la sous-région », raison pour laquelle, ils ont demandé « l’indulgence » de la part de l’ARCEP.
Le Directeur général de l’opérateur de télécommunication Paulin Alazard a rassuré l’Autorité qu’ils vont relever le challenge et que c’est un vrai challenge qu’ils vont réussir. « La volonté, elle est là, cet engagement est là. Ne nous sommes pas là pour mentir », a-t-il rassuré.
« Aujourd’hui, nous sommes les seuls à déployer la fibre optique dans le pays. Ce sont des travaux qui prennent du temps, tout ceci dans un contexte sanitaire exceptionnel avec ses impacts sur les activités économiques. On est là pour travailler. Nous implorons la compréhension et l’indulgence de l’Autorité », a plaidé M. Alazard
Par ailleurs, après cette audience, il revient au Comité directeur de l’ARCEP, après étude du dossier, de prononcer la sentence à l’encontre de Togocom qui risque une sanction financière.