La volonté de faire de la justice togolaise une « justice juste, efficiente, indépendante et accessible à tous » a poussé également les autorités à doter le département de la Justice d’une politique nationale de la justice (PNJ-PA.) et d’un plan d’action 2016-2020 qui vise « l’amélioration du cadre juridique, institutionnel et organisationnel, le renforcement de l’administration pénitentiaire, l’accès aux droits et à une justice équitable et de qualité, le renforcement des capacités professionnelles et managériales, la modernisation de l’équipement et de la logistique et enfin le renforcement du financement et du pilotage du système judiciaire.
A remarquer que dans le cadre de la modernisation de la justice togolaise, beaucoup d’autres actions et initiatives existent qui poursuivent le même objectif, celui d’asseoir une justice plus juste. Sur cette lancée et dans le cadre du renforcement du processus de réconciliation nationale, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) a été créée le 25 février 2009 avec pour mission de rechercher les causes, l’étendue et les conséquences des violations des droits de l’homme ainsi que des violences à caractère politique intervenues au Togo entre 1958 et 2005.
A signaler également l’adoption d’une loi portant aide juridictionnelle en 2013 qui permet aux justiciables dont le revenu prive la prise en charge des frais de justice de bénéficier de l’assistance de l’Etat. N’est-ce pas là la parfaite illustration de la volonté du gouvernement de disposer d’une bonne justice apte à mieux protéger les droits de l’homme au Togo ?
Firmine.M