Ce que d’aucuns qualifient déjà « d’épidémie mystique » a fait des victimes dans les collèges de Kpangalam, de Komah 2, de Tchawanda, d’IPR, du Kouayoro… à Sokodé dans la préfecture de Tchaoudjo.
Selon les sources, « au commencement, une fille tombe en classe, ensuite son entourage fille tombe, au même moment en intervalle de 2 minutes cela contamine les autres salles ».
Au CEG de Koma 2, d’après les sources, la scène s’est passée le vendredi 25 janvier dernier. Ce jour, ont précisé les mêmes sources, « c’était 05 filles qui sont tombées ». Par la suite, elles ont été confiées à leurs parents.
Le jeudi 31 janvier, c’était le tour du CEG de Kouayoro d’être contaminé par « l’épidémie mystique ». Au total, 35 filles ont été victimes. Curieusement, conduites au Centre de Santé Solingobou au quartier Kpangalam Zaïr à Sokodé, les filles ont contaminé l’assistante médicale qui devrait les soigner. « L'assistante médicale qui assumait les soins tombe de même paradoxalement dans ce drame », ont témoigné d’autres sources.
Hier mardi 05 février dans la matinée, pour la 3ème fois, le CEG Koma 2 a connu encore « l’épidémie mystique ». D’après les informations, « les 5 filles du 25 janvier et les 11 du lundi 28 janvier 2019 sont encore tombées ». Le Directeur de cet établissement secondaire désespéré, a libéré hier, « tous les élèves de l'établissement ».
« Ça ne va pas chez nous à Sokodé. C’est de la panique générale dans les établissements secondaires. Hier, le Préfet de Tchaoudjo même a fait le déplacement du CEG Koma 2 pour vivre la scène », nous a confié au téléphone une source depuis Sokodé.
A ce jour, aucun décès n’est signalé. Seulement, les filles victimes, reviennent à l’école quelques jours après leur mésaventure.
Aux dernières nouvelles, le CEG Koma 2 est fermé depuis le mardi 05 février « pour des dispositions à prendre ». Bien avant la fermeture provisoire du CEG Koma 2 hier, d’autres établissements ont déjà été fermés pour deux (02) semaines.
Eurêka Lumen