Ce deuxième Sommet annuel de l’Africa financial industry summit, qui se tient du 28 au 29 novembre 2022, dans la capitale togolaise, réunit plus de 600 leaders du secteur financier africain public et privé.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat togolais s’est félicité du choix porté sur Lomé pour abriter cette importante rencontre sur l’industrie financière en Afrique. A l’occasion, il a rappelé aux acteurs du secteur financier de réunir leur force pour booster leur secteur d’activité. Toutefois, Faure Gnassingbé reste convaincu que « l’avenir de l’Afrique se construira sur la collaboration étroite entre les gouvernements et le secteur bancaire ». « Ensemble, nous saurons révolutionner le secteur de la finance africaine », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le Vice-président Afrique de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, a estimé que cette rencontre de « haut niveau » a plusieurs objectifs. Il s’agit notamment d’échanger sur les meilleures pratiques permettant d’accélérer l’inclusion financière sur le continent, accélérer l’émergence d’un marché panafricain des services financiers, notamment via l’harmonisation des pratiques et le développement de groupes continentaux puissants ; contribuer à la naissance de politiques réglementaires, de conformité, et d’encadrement des innovations financières au service d’une croissance pérenne et soutenable du secteur ; favoriser les échanges d’expérience et le partage de bonnes pratiques entre professionnels ; débattre des dernières tendances et évolutions de la finance mondiale et africaine.
Au programme des deux jours des travaux, des conférences, ateliers et tables rondes qui permettront aux leaders de l’industrie africaine de contribuer à la relance économique du continent à travers le développement d’une industrie financière « compétitive », « innovante », « inclusive et durable ».
Par ailleurs, ce 2ème Sommet annuel de l’Africa financial industry summit, a pour enjeux majeurs de contribuer au développement d’une industrie financière africaine de classe mondiale, placer l’industrie des services financiers au cœur de la réussite du projet de la ZLECAF, doper l’inclusion financière et donner une voix à l’industrie financière africaine dans les débats sur la régulation internationale