Le président de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe, l’Honorable Kossi Aboka a décidé finalement de laisser son siège à l'Assemblée nationale.

Les résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2018 ont été proclamés ce dimanche 23 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon ces résultats provisoires, la mouvance présidentielle, l’Union pour la république (UNIR) vient en tête avec 59 députés suivie de l’Union de forces de changement (UFC) avec 6 députés, le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) avec 3 députés, le Nouvel engagement togolais (NET) avec 3 députés, le Mouvement des républicains centristes (MRC) avec 1 député, le Parti démocratique panafricain (PDP) avec 1 député et les indépendants ont 18 députés, soit au total 91 députés pour siéger à l’Assemblée nationale.

A quelques jours de la fin de la campagne électorale, Mme Yevona Akuélé Adanlété-Lawson, candidate sur la liste du parti de la mouvance présidentielle l’Union pour la république (UNIR) dans la circonscription électorale du Grand-Lomé est revenue sur le bilan à mi-parcours et a affiché son optimisme pour le 20 décembre. « Je reste rassurée pour la victoire de notre grand parti UNIR », a-t-elle exprimé.

Le 20 décembre 2018, les Togolais sont appelés à renouveler le mandat des députés élus en 2013. Ce scrutin législatif s’annonce déterminant pour tous les acteurs politiques tant du côté du pouvoir que de l’opposition. Chaque camp veut avoir la majorité absolue, c'est-à-dire les 4/5 des députés à l’Assemblée nationale pour avoir les mains libres dans le vote de certaines lois. A l’état-major de chaque parti politique, les préparatifs vont bon train. C’est dans cette optique que le Mouvement des Jeunes UNIR (MJU) dans le cadre de ces rencontres Unies, a échangé le jeudi 06 Septembre,  à Lomé avec la jeunesse du parti UNIR sur les enjeux des prochaines législatives pour leur parti et le rôle que doit jouer cette jeunesse pour permettre au pouvoir en place d’avoir les 4/5 des députés à l’Assemblée nationale.

Les propositions de sortie de crise au Togo vont bon train du côté du parti au pouvoir, de l’opposition tout comme des acteurs de la société civile, des hommes de Dieu et autres. Mais la plus attendue reste la feuille de route que va proposer dans quelques heures, la CEDEAO qui tient son Sommet actuellement à Lomé. Si les responsables du parti au pouvoir sont favorables aux réformes constitutionnelles, institutionnelles, la limitation des mandats, le scrutin à deux tours, le vote de la diaspora, il y a deux points essentiellement sur lesquelles, ils ne vont pas fléchir et sur qui, « il n’y a pas de discussions à faire », selon les sources proches du Sommet du parti UNIR, comme l’exige la C14 et autres acteurs de la Société civile.

Doit-on s’attendre aux scénarii Dahuku Péré, Agbéyomé Kodjo, François Akila Esso Boko au sein du régime UNIR dans les prochains jours ? Selon certaines sources proches d’un mouvement, d’éminentes personnalités au sein du parti au pouvoir s’apprêteraient à abandonner le navire UNIR au cas où la feuille de route de la CEDEAO pour la sortie de la crise au Togo ne serait pas favorable au peuple mais va toujours favoriser le régime en place.