Le pays se positionne cinquième dans le classement des dix meilleurs systèmes éducatifs africains en termes de qualité. C’est un honneur décerné par la Fondation Mo Ibrahim dans son dernier rapport Financing Africa.
Ce classement salue les nombreuses réformes initiées sous l’impulsion du chef de l’État Faure Gnassingbé, qui a fait de l’éducation de qualité une priorité stratégique, transformant progressivement le paysage éducatif du pays.
Le rapport Financing Africa analyse les besoins financiers nécessaires pour atteindre à la fois les objectifs de développement et les objectifs climatiques de l’Afrique.
Premier dans l’Uemoa
Avec un score de 80,1 sur 100, le Togo, 5e au classement, se place juste après la Mauritanie et dépasse des pays comme le Cap-Vert, le Maroc et le Kenya. Dans la sous-région ouest-africaine, il est deuxième juste derrière le Ghana et premier dans l’Uemoa.
Figurer dans le Top 10 de ce rapport est une preuve de poids que les multiples actions engagées pour améliorer significativement et durablement le secteur éducatif fonctionnent.
Un engagement pour une éducation inclusive
Le parcours du Togo dans l’éducation repose d’abord sur une politique d’inclusion qui met l’accent sur l’accès équitable à l’enseignement pour tous les enfants du pays. Depuis plusieurs années, les autorités togolaises ont instauré la gratuité de l’école primaire, une décision qui a permis à des milliers d’enfants de familles modestes d’intégrer les bancs de l’école.
Ces enfants ont même droit à des repas gratuits grâce au programme d’alimentation scolaire, les cantines scolaires. En 2023, ce programme a touché plus de 200 000 élèves.
Pour consolider ces mesures, le gouvernement distribue chaque année des kits scolaires et fournit des uniformes aux élèves issus de milieux vulnérables. Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres dans le secteur de l’éducation. Aujourd’hui, le pays affiche un taux de scolarisation primaire de près de 95 %, preuve que ce pari paie.
Cette politique d’inclusion dépasse le cadre primaire, avec un engagement de l’État à soutenir également l’enseignement secondaire et technique, ouvrant des opportunités pour ceux qui souhaitent se former dans des métiers qualifiés.
Le Togo a ainsi élargi l’accès aux filières techniques et professionnelles, visant à préparer les jeunes aux besoins du marché du travail. Cette orientation vers l’enseignement technique, encouragée par des subventions et des bourses d’études (surtout pour les filles), contribue à renforcer l’employabilité des jeunes Togolais.
L’enseignement supérieur
De la construction d’infrastructures modernes à la refonte des curricula, en passant par la mobilité des étudiants, l’adéquation formation-emploi, et pour couronner le tout, l’amélioration des conditions de vie des étudiants et des enseignants, rien n’a été laissé de côté en matière de réformes dans l’enseignement supérieur.
Venant appuyer ces efforts, en 2024, l’université de Lomé a fait un bond de 33 places dans le classement des meilleures universités africaines, passant du 131e rang en 2023 au 98e cette année. Cela en fait la deuxième meilleure université francophone en Afrique de l’Ouest, juste derrière l’université Cheikh Anta Diop au Sénégal.
Des critères tels que l’employabilité et le succès professionnel des diplômés, la portée internationale de l’université, la qualité de l’éducation, la digitalisation et l’intégration des technologies numériques ont été des facteurs clés dans cette évaluation.
Avec cette reconnaissance internationale, le Togo ne se repose pas sur ses lauriers. Il continue d’investir pour un avenir où chaque enfant, quel que soit son milieu, pourra bénéficier d’une éducation de qualité et contribuer activement au développement de sa nation.