
Le patriarche de l’imprimerie au Togo, Folly Démanya AYIVI, le Président Fondateur de l’imprimerie « la Semeuse » a été célébré le vendredi 13 juin 2025 à Lomé, au siège de son industrie par le Comité international de la solidarité africaine (CISA). L’hommage à titre anthume a été rendu au PDG de « la Semeuse » qui a reçu la distinction honorifique « le Prix spécial de la Résilience Absolue » pour un demi-siècle d’expérience comme opérateur économique, sans discontinuité.
Premier Togolais pour le moment, à avoir reçu le Prix spécial de la Résilience Absolue, dans une atmosphère pleine d’émotions et de témoignages éprouvants, le vendredi dernier. A travers cette distinction honorifique, le CISA veut célébrer et exalter l’excellence africaine, célébrer et exalter Folly Démanya AYIVI, Fondateur et Directeur général de l’imprimerie « La Semeuse », pour son engagement constant et sans discontinuité depuis 1975 pour impacter positivement sa communauté, le secteur économique et avec la création d’emplois.
Prix spécial de la Résilience Absolue, c’est un Prix CISA, qui est exclusivement dédié à ces hommes et femmes, opérateurs économiques, africains, qui ont fait plus de trente (30) ans d’expérience sans discontinuité. Ceux-là qui n’ont jamais abandonné, qui n’ont jamais pris congé de ce secteur d’opérateur économique difficile. Ils sont restés pendant plus de trente (30) ans, selon Richard-Gabin GBEDE, Président du CISA.
Célébrer et d’exalter l’excellence africaine
Le Président du CISA est conscient qu’il n’est pas facile de réussir en Afrique. « Quand vous avez des parents, quand vous avez des ainés qui font de bon travail, dans la constance, dans la détermination et dans un engagement parfait, pendant de longues années, pour nous, il est bon de les célébrer surtout pendant qu’ils sont encore vivants. Les célébrer, c’est toujours les encourager à mieux faire, et surtout d’envoyer un message à la jeunesse africaine », a déclaré M. GBEDE.
Pour lui, il y a une partie de la jeunesse africaine qui pense que « l’herbe n’est verte qu’ailleurs, qui pense qu’il faut aller traverser la méditerranée pour se chercher, qui pense que les possibilités de réussir en Afrique sont assez maigres et qu’il faut parfois risquer sa vie pour aller de l’autre bord et que l’Eldorado se trouve hors de notre continent ».
Le choix porté sur M. AYIVI
A en croire Richard-Gabin, quand on prend M. AYIVI, c’est depuis 1979 que formellement, il porté sur ses fonts baptismaux, « la Semeuse », cette imprimerie industrielle connue au Togo, en Afrique et au-delà du continent. Pour lui, le PDG répond « pleinement à ce critère de longévité, à ce critère de constance. La réputation est un critère pas des moindres. Il répond absolument, à ce critère de réputation irréprochable. Il a beaucoup d’impacts sur la communauté togolaise et hors du pays ».
En célébrant, en exaltant des africains, ceux qui font la fierté de leurs communautés, ceux qui nous ont impacté, ceux qui ont une bonne réputation et ceux-là qui sont des modèles de réussite, le CISA veut envoyer un message à cette jeunesse qu’elle aussi peut rester en restant sur le continent africain.
« Mon secret, la rage de réussir, d’atteindre un objectif »
« Ce 13 juin, c’est un vendredi, c’est une date mystique. Si nous l’avons choisi, c’est pour marquer l’évènement. Le 13, qui tombe sur un vendredi, c’est une autre chose », a révélé Folly Démanya AYIVI.
Il dit être « heureux », parce qu’il est en train de faire quelque chose pour aider son pays, le Togo, dans l’employabilité des jeunes.
« C’était une ambition. Ce que j’avais appris, j’avais cette ambition de l’exercer. Aujourd’hui, je remercie mon Dieu. 50 ans, un demi-siècle, c’est à célébrer », a-t-il exprimé.
Message à la jeunesse
Pour le PDG de l’imprimerie la Semeuse, la jeunesse doit savoir que « rien n’est facile dans cette vie. Quand vous entreprenez quelque chose, il faut persévérer, avoir le courage et l’audace aussi, être violent dans ses actions, dans ses ambitions, mais pas des ambitions démesurées où vous ne faites rien mais vous voulez gagner ».
A l’occasion, il a révélé que son « secret, c’est la rage de réussir, d’atteindre l’objectif, de faire la violence dans ses ambitions ».
Par ailleurs, il a remercié le CISA, parce que pour lui, cette initiative « c’est une bonne idée pour encourager les opérateurs économiques que nous sommes et surtout donner de l’exemple à nos jeunes qui veulent nous emboiter le pas ».
Témoignes émouvants et éprouvants des anciens et nouveaux collaborateurs de même que des riverains et amis ont marqué cet évènement symbolique et historique.